Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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SUBSTANCES MINÉRALES.
Examen de la FAHLUNITE ; par M. Wa.chmeister.
(Ann. de Pog., 1828, pag. 70.) J'ai analysé trois variétés de fahlunite qui m'ont donné les résultats suivans : (1)
(3)
(2)
EXTRAITS.
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49. Analyse du THORITE , contenant Mie nouvelle
terre; par M. J. Berzélius. (Ami. de Pog., ). Ce minéral a été découvert par M. Tsmark fils, à l'île de Low-On , près de Brewig en Norwége, dans une syénite. Il. ressemble à la gadolinite, il est amorphe, noir, très-cassant, à cassure vitreuse,.
Silice Alumine Magnésie.
Protoxide de fer Protoxide de manganèse Soude. Potasse. Chaux Eau. Acide fluosilicique.
0,435. 0,2581 0,0653 0,0635
0,0.72
0,0445 0,0094 traces. 0,1166 0,0°16 1,0113
0,4460 0,3010 0,0675 0,0386 0,0224
04495
0,0198 0,0135 0,0935
0,0138 0,0095 0,0865
traces.
o,3o7o 0,o6o4 0,0722 0,0190 .
.
traces.
1,0023
1,0179
.
.
.
Fahlunite de la mine d'Eric-Matts. Amorphe, d'un brun rougeâtre ou d'un noir de charbon, ayant l'éclat cireux. Sa pesanteur spécifique est
de 2,68. On la trouve dans un schiste chlo-
riteux gris. Fahlunite du puits de Terra - Nova dans la mine de fahlun. Cristallisée comme la topase selon M. Mitscherlich, noire. Sa pesanteur spécifique est de 2,74. Elle se trouve dans un filon de galène. Fahlunite de la mine de Luise à fahlun
imparfaitement cristallisée, d'un gris sombre, accompagnée de quartz gras. Sa pesanteur spécifique est de 2,76. Il résulte de ces analyses que la composition de la fahlunite peut être représentée par la formule
(M, mg, K, N, f) S2+3 ( F, A) S+2 Ag.
Il y a cependant un petit excès de base dans la troisième variété.
rayé par le couteau; sa poussière est d'un brun rougeâtre. Sa densité est de 4,61. Au chalumeau : dans le tube ouvert, il donne de l'eau qui contient une trace d'acide fluorique. Il se fond facilement avec le borax en un verre qui présente la couleur du fer, qui se trouble pen-
dant le refroidissement, mais qui reprend sa transparence par le flamber. Avec le sel de phosphore, il se dissout en laissant un résidu de
silice et le verre devient opalin en refroidissant. Avec le carbonate de soude, il se décompose sans se fondre, il est attaquable par les acides forts. Pour l'analyser, on en a traité 5 grammes par l'acide hydrochlorique, on a rapproché, repris par l'eau et séparé la silice, puis on a fait bouillir celle-ci avec du carbonate de soude qui l'a dissoute et a laissé des grains de quartz et du minéral non attaqué. La dissolution (A) a été précipité par l'ammoniaque, puis on a versé dans la liqueur filtrée de l'acide oxalique qui en a précipité la chaux avec un peu de manganèse. Pour séparer ces deux substances, on a redissous le précipité calcaire dans l'acide muriatique, on a ajouté successive-
ment à la dissolution de l'eau de brôme et de
l'ammoniaque très-étendu en léger excès et on a.. laissé digérer dans un flacon bouché; au bout de vingt-quatre heures, tout le manganèse s'est précipité à l'état de peroxide.