Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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EMPLOYÉES DANS LES MINES. 21
SUR LES POMPES
donne le mouvement aux pistons pleins ou creux des Warens tuyaux de pompe. Cette tige a un mouvement vertical alternatif qui lui est com-
muniqué , soit par une machine à vapeur , soit par une roue hydraulique, soit par toute autre D D, D, pièces qui servent à force motrice. relier les tiges partielles à la tige principale. E, bàche dans laquelle la pompe supérieure puise les eaux pour les élever jusqu'à la hauteur de la galerie d'écoulement. Cette bâche elle-même est alimentée par le déversoir F de la pompe intermédiaire (i).G, bâche dela pompe intermédiaire. H, déversoir du tuyau inférieur, lequel est uniquement composé de tuyaux partiels métalI, tuyau d'aspiration de la pompe inliques. férieure-, situé au fond du puits. ,
Cette description , en donnant une idée de l'en-
semble du sujet, peut servir à faciliter l'intelligence des détails qui vont suivre. Outre les conditions, maintenant bien connues des constructeurs de machines, et auxquelles il faut avoir égard dans la construction de toutes les bonnes pompes, il y a pour les pompes employées dans les mines certaines considérations (1). Les deux pompes supérieures de ce dessin sont des pompes foulantes à piston plein, plumer pumps , que l'on
décrira plus loin, et dans lesquelles la partie supérieure de la colonne ascendante est supposée construite avec des tuyaux partiels en bois. Cette disposition n'est plus
guères employée en Angieterre, où le bas prix de la fonte de fer a permis de substituer généralement cette substance aux autres matériaux. J'ai pensé cependant
qu'il pourrait être utile de montrer comment les tuyaux de bois peuvent encore être employés conjointement avec les tuyaux métalliques, dans les contrées où des raisons d'économie peuvent porter à donner la préférence au bois.
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particulières dont il serait dangereux de ne pas tenir compte. Dans les mines , le travail des pompes doit avoir lieu à peu près sans interruption. Il ne peut être suspendu que pendant des intervalles trèscourts, et un obstacle accidentel, qui altérerait pendant trop long-temps l'effet utile attendu de la force motrice, pourrait en inondant des travaux de la plus grande importance , y occasioner des dommages considérables. Mais comme les causes de dégradation agissent d'une manière
continue, tant sur la partie mobile de la ma-
chine, que sur toutes celles qui sont soumises à quelque frottement, il résulte delà, comme condition indispensable, que ces diverses parties de la machine doivent présenter une résistance considérable; construites de manière à résister le plus long- temps possible, elles doivent aussi pouvoir être réparées ou renouvelées dans un
temps très-court et dans toutes
les circon-
stances.
Les pompes les plus parfaites, mais dans lesquelles ces conditions ne seraient pas remplies, seraient pour une mine une fort mauvaise acquisition; très-souvent des exploitans, en se servant d'appareils d'ailleurs très-bien disposés à d'autres égards, mais dans lesquels on n'avait pas tenu compte de ces conditions, se sont trouvés exposés à des contre-temps et à des dommages considérables.
Je vais maintenant décrire aussi brièvement que possible la pompe la plus employée, celle qui présente le plus grand nombre d'avantages, dans laquelle on peut réparer ou renouveler avec le plus de facilité les parties usées, et j'indiquerai,