Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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DESCRIPTION PHYSIQUE
DES ILES CANARIES.
la petite ae de Kameni parut au centre même. du bassin, accompagnée d'une éruption de vapeurs et de pierres ponces. Enfin, de 1707 à 17og , on vit paraître la nouvelle Kameni qui
des l'ormes arrondies et des hautes montagnes coniques que l'on voit réunies dans un même groupe avec des îles tout-à-fait plates, on ne rencontre vers l'ouest que des îles étroites, élevées,
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exhale continuellement des vapeurs sulfureuses. Ces petites îles n'ont pas de cratères; les ouvertures peu étendues de la petite (le Kameni sont
plutôt des fentes que de véritables canaux de communication avec l'intérieur. L'île de Milo diffère peu de Santorin ; elle est principalement trachytique ; Olivier y a observé une couche de schiste argileux sur la pente extérieure. Des vapeurs sulfureuses s'échappent du mont Calarao. Les îles de Cimolis ou Argentier(', de Polizzo et Policandro sont des rochers de trachyte.
En se rapprochant du continent on trouve dans la ligne de ces îles, Poros à l'origine du détroit d'Egine , et, près des côtes du Péloponèse,
l'île de Calaztria , chaînon qui lie les faites volcaniques des îles de Milo et de Santorin à ceux de la presqu'ile de Méthone. L'absence totale des basaltes augmente encore l'analogie des îles de la Grèce avec les lignes volcaniques; elles diffèrent aussi en cela des volcans centraux. Mais il existe des basaltes au dehors de la série ; ces roches constituent la totalité des îles de Lemnos et de Mitylène ; et non loin de Troie près du mont Ida , on trouve des colonnades basaltiques entre Bairanieh et Eivagieh. Il. Série des (les australes. Tout observateur reconnaîtra qu'à partir du méridien de la Nouvelle-Zélande , les îles de la mer du Sud ont un caractère différent. Au lieu
allongées , semblables à des chaînes de montagne qui, formant une série continue, doivent être regardées comme un système. il est hors de doute que la Nouvelle-Zélande se lie aux Moluques au moyen de la Nouvelle-Calédonie , des Nouvelles Hébrides, des îles Salomon, de la Louisiade , et de la Nouvelle-Guinée; considération qui devient encore plus frappante quand on découvre que la courbe décrite par cet ensemble d'îles est parallèle à la côte de la Nouvelle-Galles du Sud. Ces îles diffèrent tout autant des autres îles de la mer Pacifique par leur composition que par leurs formes. A partir de la Nouvelle-Zélande le basalte devient rare et les roches anciennes très-communes. Les volcans ne se présentent plus comme les sommets principaux de groupes, niais ils suivent la lisière extérieure de ces îles de la Nouvelle-Hollande ; ils en sont peu distans, .comme s'ils étaient disposés le long du pied d'une chaîne de Montagnes. 1. Le premier volcan de cette ligne_, en commencant par le sud, est Tanna( 19« 3o' lat. S., 169° '38' long. Grenw. E.). Cook le vit en irruption
le 5 août 1774 ( 43o pieds). a.Ambrzym, dans la région orientale de l'Espiritu-S'anto, a vomi des flammes et de la E.). fumée (t6° 15' lat. S., I68° 20( 10Dg. près Santa-Cruz a eu des L'île Volcan° ,
éruptions de feu et de pierre (10°23 lat.
S.
165°45 long. Grenw. E. ). Sesarga au-dessous des îles Salomon, près