Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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DESCRIPTION Humour.
DES ILES CANARIES.
cupée par des basaltes pyroxéniques qui en constituent les principales hauteurs. La ligne de séparation des deux genres de roches a la direction de la série volcanique voisine, et Vile de Barbouda qui est plus éloignée de cette ligne qu',Int4,oa,
qui, le 27 septembre 1797, eut une éruption de pierres ponces, de cendres, et d'épaisses vapeurs sulfureuses., Cet événement fut précédé de secousses qui ébranlèrent les Antilles pendant huit
est entièrement calcaire, mais la Barbade et
quelques autres îles sont tout-à-fait semblables à Antigoa. Il est probable que les volcans ont soulevé et rompu les basaltes. Nous ne parlerons dans cet extrait que de Morne Garou, le volcan de l'île St.-Vincent
(474o pieds) est la montagne la plus élevée de Vile. Le 27 avril 1312 , le cratère, qui avait exil core été visité la veille, lança des cendres, puis des
flammes, et le 3o, à 7 heures du matin, un torrent de lave creva la Montagne du côté du N.-O. et en descendit avec une telle rapidité qu'il atteignit le rivage de la mer en quatre heures. A 3 heures après midi, le grand cratère rejeta une prodigieuse quantité de pierres et de cendres qui détruisirent presque toutes les plantations de Vile. Le volcan de Vile Sainte-Lucie est entouré do vingt-deux petits lacs, dont les eaux sont toujours en ébullition,, tellement que les bulles sont
parfois lancées à 4 ou 5 pieds au-dessus de la surface.
Le volcan le plus élevé de la Martinique, peut-être de toute la série, est le Piton du carbet, dont les pentes sont couvertes de coulées de laves feldspathiques; près de la base, on observe des colonnes de basaltes. Ce volcan est au milieu de l'île. 6. La Guadeloupe est remarquable par la soufrière, cratère dont le bord est à environ 5000 pieds au-dessus du niveau de la mer, et
mois.
Le volcan de Saint -Eustache est une
montagne conique de dix lieues marines de tour, dont le centre est occupé par un cratère surpas-
sant en grandeur et en régularité tous ceux des Antilles.
La langue de terre granitique qui s'étend sur Saint-Domingue , du Port-au-Prince vers le cap Tiburon, fut horriblement dévastée en 1770, par des tremblemens de terre qui renversèrent des montagnes, mais qu'on ne sentit pas dans le reste de l'île. Ce fait co- 1-1th:à à supposer que le chaînon est situé sur une fente intérieure. 5 Xi. Série volcanique de Guatimala. Aucun de ces volcans n'a été étudié de. près.
On connaît même fort peu de &ose de leurs éruptions; toutefois leur position le long de la côte a été mieux déterminée. Les .4.indes s'abaissent, à tel point dans cette région , qu'a l'isthme
de Panama elles ne doivent pas dépasser 1000 pieds d'élévation ; mais les cônes volcaniques
s'élèvent si brusquement et à une si grande
hauteur, qu'ils ont été observés de tout temps, et que, vus depuis une certaine distance, ils paraissent plutôt sortir des eaux que posés sur la surface du sol. Leurs formes, 'leur isolement, leur direction du S.-E. au N.-0., rappellent les îles Kurdes. Parmiles vingt-sept volcans observés nous citerons 3. Le volcan del Papagayo ( j° o' lat. N.,