Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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DESCRIPTION PHYSIQUE 256 85°3o' long.), montagne très-élevée sur la pointe
de Santa-Catalina. Les volcans qui entourent le lac de Nicaragua. Io. Le volcan de Telica (120 35' lat. N., 86° 37' long. Grenw. O.) , plus élevé que toutes les montagnes environnantes, donne beaucoup de fumée et lance constamment des pierres. 15. Le volcan de Saccitecoluca ( 13° 35' lat. N., 88° 3 long. Grenw. O.) s'entrouvrit en i643; il en sortit une coulée de lave et beaucoup de cendres.
22. Le volcan de Guatimala , composé de dont l'un a 13,760 pieds, l'autre deux 13,983pics' pieds suivant les observations du capitaine Hall. Des calculs plus récens, d'après les mêmes données, assignent à ces pics 12,348 et 12,246 pieds de hauteur, résultats -plus conformes aux observations de M. de Humboldt. L'un des deux jette ordinairement des flammes, surtout dans la saison des pluies. C'est le seul volcan de la série qui soit couvert de neige. 27. Le volcan de Soconusco , plus septen-
trional., et l'un des plus élevés de la série de Guatimala. Il est sur le prolongement de la courbe qui entoure la mer des Antilles et qui traverse file de Cuba et la presqu'île de Yucatan. La désignation des volcans de cette série a été donnée d'une manière différente par M. de
Humboldt. (Hertha,VI, p. 139). XII. Série volcanique du Mexique. La direction à peu près E.-0. de cette série diffère tellement de celles des autres séries volcaniques observées jusqu'aujourd'hui, lesquelles ne coupent jamais les chaînes de montagnes, que
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l'on est tenté de la regarder, malgré son importance, comme le résultat d'une fente subordonnée comprise dans les limites. des fentes principales; elle ne dépasserait pas le continent étroit du Mexique. Elle serait semblable aux deux lignes volcaniques qui coupent transversalement l'île de Java sans la dépasser.
Les volcans du Mexique sont presque tous dans des contrées basaltiques. Près d'Oaxaca, les hautes montagnes sont de granite et de gneiss,
et non de trachyte; l'abondance des granites diminue vers la .mer du Sud, si bien qu'on n'en trouve plus sur la côte au-dessous de Colima; ce qui donne une plus grande étendue au développement des phénomènes volcaniques. Ces phénomènes ne sont pas moins fréquens sur la grande chaîne trachytique qui monte vers le Nord que sur la ligne E.-0., et il ne faut certainement pas attribuer au hasard, que l'énorme cratère de soulèvement dans lequel la ville de Mexico u été construite, se trouve à l'intersection de ces deux lignes. Les cinq volcans de la série du Mexique sont Le volcan de Tuxtla au S.-E. de la FeraCruz.
Celui d'Orizaba (16,302 pieds), dont les éruptions les plus célèbres eurent lieu en 1545 et 1566. Sur la même chaîne se trouve le coffre de Perote (12,534 pieds) montagne trachyiique sans cratère avec des couches de pierre-ponce et des coulées de lave annonçant (l'anciennes éruptions latérales. Le Popocatepetl ou volcan de la Puebla, (16,626 pieds) la plus élevée des montagnes du Mexique; il a un cratère et donne constamment Tont. I"., 1832. 17