Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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DESCRIPTION PHYSIQUE
de la fumée. On remarque sur la même chaîne le Iztaccihuatl (1,473 pieds), et le cône de Toluca( 14,220 pieds ), montagnes qui avec les volcans de la Puebla, d'Orizaba et le coffre de Perote forment un noeud volcanique au milieu duquel se trouve le bassin du Mexico. Le volcan de forullo qui sortit du milieu d'une plaine entre les volcans de Coliina et de Puebla , phénomène qui ne laisse pas douter de
l'existence d'une fente intérieure. Il a 3,703 pieds de hauteur, il s'éleva en un seul jour, le 29 septembre 1759 de 1,48o pieds au-dessus du niveau de la plaine. Le volcan de Colima le plus occidental de
la série (8,619 pieds.)
M. de :Humboldt désigne aussi comme étant des volcans, le Cerro de la Giganta (4,600 pieds) la montagne la plus haute de la Californie et ). celle de las Firgenes (28° lat. Il existe peut- être une ligne volcanique sur les côtes de I' rabie. Bruce parle du GebbelTeir (15'38' lat. N. près Loheia , comme d'une montagne de forme pyramidale, située au mi-
lieu d'une île. Il y a au sommet quatre ouvertures qui jettent constamment de la fumée et souvent des flammes L'île est tout-à-fait inhabitée, parce qu'elle est entièrement couverte de soufre et de pierres-ponces.
Peut-être doit-on aussi rapporter à une ligne de volcans, ceux que le capitaine Billingshausen
a découverts au cap Saunders de la terre de Sandwich et sur les des du marquis de Traverse ( 56° lat. S. 27.5d long. Grenvv. O.), entre la Nouvelle-Georgie et la terre de Sandwich.
DES ILE3 CANARIES.
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Les indications données par M. de Bach suries volcans de l'Asie centrale ont été rendues plus précises par M. de Humboldt (Tragmens de géologie et de climatologie asiatiques , par A. de
Humboldt, tom. I, pag. 99). Il cite comme
volcans brû.lans ou éteints depuis les temps historiques
i. Le mont Araltoubé , situé dans un grand
affaissement de terrain entre le grand Altaï , la chaîne du Tbian- Chan et le chaînon du Tarbagataï ; il a autrefois jeté du feu. Le Pè-Chan (Mont-Blanc) sur le revers septentrional de la chaîne du ThianeChan à 42035' lat. N. On en a vu découler à diverses époques des matières pierreuses fondues. Les habi tans du pays ramassent beaucoup de sel ammoniac sur les pentes de ce volcan ; ils l'emploient à payer leur tribut à l'empereur de la Chine. M. de Humboldt le place à 3oo lieues géographiques (de 15 au degré) de la mer Caspienne, à 275 de la nier glaciale, u 4o5 du grand Océan, à 33o de la mer des Indes. A l'est du Pe-Chan toute la pente septentrionale du Thian-Chan offre des phénomènes volcaniques, des laves, des pierres ponces, de grandes solfatares, parmi lesquelles on remarque celle d'Oroumtsi, qui a 5 lieues de tour. Le volcan de Ito-Tscheou ou deTourfan sur le revers méridional du Thian-Chan à io5 milles à l'est du Pic-Chan; la colonne de fumée qu'on en voit constamment sortir de jour est remplacée
pendant la nuit par une flamme semblable à celle d'un flambeau; on y recueille aussi du sel ammoniac; personne ne dit en avoir vu découler des laves.
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