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MACHINE A VAPEUR DE LA VILLE DE BÉZIERS. 271

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MACHINE A VAPEUR DE LA VILLE DE BÉZIERS; Par M. MAnnE, Ingénieur des Ponts-et-Chaussées Extrait des Annales des Ponts et Chaussées (5'. cahier, 1831. )

M. Maffre, ingénieur des ponts et chaussées, a décrit dans les Annales des ponts et chaussées, 5' cahier, 183i , une machine à vapeur destinée à élever les eaux de l'Orb, pour les approvisionnemens de la ville de Béziers. La chaudière de cette machine (pl. VIII) est de forme cylindrique , en fer forgé et à fonds plats. L'épaisseur de la chaudière est de om,009, celle des fonds de om,oi : elle est consolidée par deux tirans en fer forgé, qui la traversent dans toute sa longueur , et sont assujettis en dehors par des écrous et en dedans par des contre-écrous. Ils ont om,o4 en carré. Elle a extérieurement 3rn,57 de longueur, et am,54 de circonférence. Un tube de orn,04 d'épaisseur, portant une

grille sur le devant, la traverse dans toute sa longueur. Son diamètre intérieur est de 0'445 à l'avant et om,405 en arrière. Le diamètre moyen par conséquent est de om,425. La capacité intérieure de la chaudière est de inhe.,11367 , dont onLe.,78994 sont occupés par l'eau , et con.c.,32373 par la vapeur.

Indépendamment du foyer établi sur le devant du tube qui traverse la chaudière, celle-ci est encore chauffée par un second foyer placé audessous. La flamme et l'air chaud provenant de ces foyers circulent dans des conduits séparés, et ne se mêlent qu'après avoir quitté la chaudière pour se rendre à la cheminée. La machine est à un seul cylindre et sans condenseur. Le cylindre a orn,35 de diamètre intérieur et orne) de hauteur dans oeuvre. La course du piston est de om,724 ; la vapeur s'introduit par une soupape tournante d'Oliver Evans, pendant les de la course : soit ascendante, soit descendante du piston , les restans de la course sont parcourus sous la pression de la vapeur dilatée progressivement. Quoique l'on puisse pousser la tension de la vapeur dans la chaudière jusqu'à

4 ou 5 atmosphères, M. Maffre a reconnu que la machine travaillait avec plus d'avantage quand la vapeur était maintenue à une tension de 3 atmosphères seulement. La vapeur dilatée, en s'échappant du cylindre, traverse une boite

qui communique librement avec l'atmosphère et dans laquelle on fait arriver l'eau destinée à alimenter la chaudière, pour qu'elle commence à s'échauffer avant d'être prise par la pompe alimentaire. La machine est sans balancier. A la tige verticale du piston, guidée par des galets en bronze, est assemblée, à charnière , une bielle qui communique un mouvement continu de rotation à l'arbre d'un volant qui a une manivelle à chacune de ses extrémités. La seconde manivelle communique aussi au moyen d'une autre bielle le mouvement de va et vient à la tige d'une pompe à