Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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- CHEMINÉES DES FONDERIES ET FORGES D'ALAIS
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CHEMINÉES DES
FONDERIES ET FORGES VALAIS; Par IVI. Là-mon FRESNEL.
Extrait des Annales des Ponts et Chaussées. ( 6'. cahier, 1831. )
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Que la rupture, si elle avait lieu,; se ferait suivant une section horizontale.
2°. Que la plus grande vitesse du vent est de
5o mètres par seconde, ce qui dépasse d'un neuvième la vitesse des plus forts ouragans observés. Partant de cette hypothèse et admettant que la pression du vent est proportionnelle au carré de sa vitéSse , on conclut d'une expérience de Smeaton que la pression maximum du vent sur une surface d'un mètre superficiel est égale à 275 kilogrammes. 3.. Que l'action du vent sur une surface conique
Cette cheminée (PI. VIIIfig. 3. ), qui ,suivant le projet, devait avoir 59m,7o de hauteur, a été élevée seulement à 55 mètres. Sa forme est celle d'un cône
tronqué dont les deux bases ont respectivement et2m,35 de diamètre. L'épaisseur de son mur circulaire est à la base de i m,5o et se réduit au som-
met à o,245. Quatre retraites ont été ménagées sur le parement intérieur. La première retraite
est de om,33 : elle a été formée à 14m,90 de hauteur. Les trois autres, de om,125 chacune , ont été formés de dix en dix mètres. Le vide compris
entre le sol et la première retraite est cylindri-
que, de sorte que l'épaisseur du mur est variable dans tout cet espace ; mais, sur le surplus de la hauteur, les paremens intérieurs sont parallèles au parement extérieur. Cette cheminée est bâtie en briques, à l'exception d'un socle de 3 mètres de hauteur qui a été construit en pierre de taille.
Pour calculer la stabilité de cette cheminée sous l'action des vents les plus forts auxquels elle peut être exposée, on suppose :
est les deux tiers de celle correspondante à la
section méridienne de cette surface exposée perpendiculairement à la direction du vent. On est conduit à ce dernier résultat en considérant une tour cylindrique frappée par le vent, et décom-
posant la pression du vent sur chaque élément en deux forces, l'une tangentielle, l'autre normale à cet élément; prenant ensuite la composante de cette dernière normale à la section méridienne perpendiculaire à la direction du vent, et calculant l'intégrale de toutes les pressions élémentaires sur la surface cylindrique , on trouve qu'elle est égale aux deux tiers de la pression sur la section méridienne.
Cela posé, si l'on conçoit la cheminée coupée
par un plan horizontal, la partie supérieure à cette section sera sollicitée par deux forces: l'une,
égale au poids de la maçonnerie, verticale et glissant suivant l'axe de la cheminée ; l'autre, horizontale, appliquée au centre de gravité de la section méridienne perpendiculaire à la di-
rection du vent, et égale à l'aire de cette section évaluée en mètres carrés, multipliée par les j de