Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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3o6 RÉUNION DU 'PYROXÈNE ET DE L'AMPHIBOLE.
pour des cristaux accolés latéralement , comme dans quelques échantillons de sahlite d'Arendal. 6°. La différence de forme des deux minéraux s'explique par la différence de circonstances dans lesquelles ils cristallisent : la forme de l'amphibole est produite par un refroidissement lent 'et celle du pyroxène par un refroidissement brusque. Cela résulte des fhits suivans En fondant l'amphibole dans un creuset
,de platine, ou dans un creuset brasqué , on obtient des cristaux qui ont la forme du pyroxène.
En fondant les élémens de l'amphibole et du pyroxène, on n'obtient que des cristaux de la forme du pyroxène. Dans certaines scories cristallisées et dans d'autres produits métallurgiques, on trouve des
cristaux de pyroxène, et jamais des cristaux d'amphibole.
L'amphibole se présente communément aec le quarz , le felsdpath , l'albite et le rhyakolite , etc., minéraux qui ne se forment que par le refroidissement lent de la matière fondue; le pyroxène, au contraire, est le plus souvent accompagné de péridot qui parait le résultat d'un refroidissement brusque. Les différentes parties des roches où l'amphibole et le pyroxène sont associés présentent des différences de composition, et, par suite, de
fusibilité : la partie la moins fusible est du pyroxène, la plus fusible est de l'amphibole ; et celle-ci s'est formée autour de la première.
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CHIMIE. (,
EXTRAITS. )
( TRAVAUX DE 1830. )
I. Note sur la CHALEUR qu'acquiert l'eau dans
des vases de métal portés au rouge; par M. Le Chevalier ( J. de Ph, t. 46, p. 666.)
Tous les physiciens connaissent le phénomène qui a lieu quand on fait tomber des gouttes d'eau sur un métal chauffé au rouge blanc. On a trouvé
qu'en laissant tomber de l'eau goutte à goutte dans un creuset de platine chauffé à cette température, on pouvait l'emplir presqu'entièrement et le conserver long-temps en cet état sans que l'évaporation fût considérable, mais qu'en laissant refroidir le creuset, dès qu'il parvenait au rouge brun, l'eau entrait tout à coup dans une violente ébullition et se transformait très-rapidement en vapeurs; ou a. expliqué ce fait en admettant qu'au rouge blanc l'eau ne touche pas la paroi du vase ,et qu'alors le calorique rayonnant, qui seul la pénètre, la traverse presqu'en entier sans l'échauffer. J'ai effectivement constaté, soit par l'impression
de l'eau produite sur la peau, soit en la mêlant en quantités déterminées avec de l'eau froide, etc.,
que dans des vases de métal chauffés au rouge blanc l'eau est à une température inférieure à Io°° et qui s'approche de 95.. M. Perkins a fait voir que si l'on chauffPgraduellement un générateur de machine à vapeur 20.