Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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312 Pesanteurs spécifiques données par l'alcoomètre à la temperature de 15° ce zti r.
Icoolnètre Pesant. spécif. O
i '-1
3
4 5
6 7
8 9 10 II 12
13
J4
15 16 17 18 19
20 21
22 23
24 25 2.6
27 28
0,999 (4997 0,996 0,994 0,993 0,992 0,990 .0,989 0,988 0,987 0,986 0,984 0,983 0,982 0961 0,981 0,980 0,979 0,978 0.977 0,976 0,975 0,974 0,973 0,973 0,972 0,971 0,970 0,968 0 ,967
. 3o
0,966 0,965 0,964 0,963 0,962 0,960 0,959 0,957 0,956 0,954 0,953 0,951 0,919 0,948 0,946 0,945 0,943 0,941 0,940 0,938 0,936
34 35 36 37 38 39
40 43
43 44 45 46 17 48 49 50
1
2 1
2 ..,
.1 1
2
i 1 1
2 1
1 1
1
1
i 1
1
i
0 ,969
'29 31 32 33
Différ.
/,000
Alcoolnétre Pesant. spéeif.
Si
0,934
52
.3,932
53 54 55 56
Go
0,930 0,928 0,926 0,924 0,922 0,920 0,918 0,915
6,
0,913.
62
0,91/
63
0,909 ,909 0,906 0,904 0,902 0,899 0,896 0,893 0,891 0,888 0,886 0,884 0,881 0,879 0,876 0,874 0,871 0,868 0,865
57
58 69
64 65
66 67 68 69
7. - 71 72
73 74 75 76 77
78 i 1 1 1
2 1
i 1
2
i 2 1
79 8o 81 82 83
0, 863
84 85 86
0,854
87
88
89 !.;(:,
2
9'
2
929
1
2
i 2 2
9' 94 95
96 97
1
98
2
99 100
2
2
o,86o 0,857 0,851
o,848 0,845 0,842 0,838 o,835 0,832 0 ,82
6 0,829, 0,822 0,818 0,814 0,810 0,805 0,800 0,795
Die. 2
2 2
2 2 2
2 2 3
2 2 2
3 2 3 3
3 2
3
2 2
2 3 2 3
3 3 2
3
3 3
3 3 3
3
4 3 3 3 3
4 4 4 /4
5
5 5
EXTRAITS.
33
M. Robiquet. (Journ. de Pharm, , t. 17, p. 35.) Il est parfaitement prouvé actuellement ,par l'expérience que l'identité de composition n entraîne pas toujours l'identité de propriété. M. Berzelius propose d'appeler corps isomères (composés d'élémens égaux ) ceux qui présentent la même composition, et d'ajouter la préposition grecque para (auprès) au nom de celui des deux corps qui se présente le moins fréquemment, ou qui est le plus difficile à préparer. Ainsi, l'on dirait acide phosphorique, acide para-phosphorique, acide tartrique, acide paratartrique ( acide de Thann), albumine, paraalbumine, etc. Tout le monde a remarqué l'analogie d'odeur qui existe entre le chlore, le brème et l'iode, et la multitude de points de contact qui existent entre les divers combinaisons que forment ces trois corps : on sait qu'a la température ordinaire l'un est gazeux, l'autre liquide et le troisième solide. Ne sepourrait-il donc pas qu'ils fussent isomères, et qu'ils continssent un seul et même corps dont les molécules auraient dans chacun d'eux un arrangement différent ? Qu'il me soit permis., à cette occasion, de rapporter une autre conjecture : il me parait probable , comme aux anciens philosophes que la nature ne s'est servi pour former cette multitude de corps qui constituent le globe que d'un très-petit nombre de princi;es qu'elle a su modifier à son gré. Je conçois qu'elle a pu unir entre eux ces principes de manière à conserver à leurs composés, sous certaines influences électriques, tous les caractères des corps simples. Cette
4. Réflexions sur les corps ISOMÈRES; par