Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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CHIMIE.
EXTRAITS.
décomposition au feu aucune trace d'eau ni de substance hydrogénée, il nous paraissait évident que l'acide mellitique ne contenait pas d'hydrogène. Effectivement, en l'analysant par l'oxide
parfaitement taqué. Aussi peut -on l'obtenirde chlore dans pur, en faisant passer un courant décomposer les
- es dissolutions concentrées pour
est souillé. huiles odorantes dont ilsuccinique avec un excès En chauffant l'acide
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de cuivre, nous l'avons trouvé composé de Carbone.
0.5021
4 at.
Oxigène
0.4979
3
3.05748 3.00000
Pour contrôler ce résultat, nous avons décom-
posé par foxide de cuivre le mellitate neutre d'ammoniaque , et sur 5 vol. de gaz il nous a donné 4 vol. d'acide carbonique et I vol. d'azote, comme cela devait être.
D'après l'analyse que M. Berzelius a faite de l'acide succinique, on trouve que cet acide ne diffère de l'acide mellitique que par la présence de l'hydrogène. Nous avons vérifie cette analyse, et nous avons trouvé dans l'acide sublimé Carbone. Hydrogène
o 4438 o.o5oo
Oxigène
0.5062
1.0000
1,060 de succinate de plomb, décomposés par
l'acide sulfurique, donnent 0,995 de sulfate de pion-d); l'équivalent de l'acide sec est donc 8,333.
M. Berzelius a analysé l'acide combiné avec l'oxide de -plomb; et en supposant qu'il perde porportion d'eau en se combinant avec les bases fortes, on trouve pour l'acide sublimé un résultat qui concorde presque exactement avec le nôtre. Il est probable, d'après ce qui précède , que l'acide mellitique provient de la décomposition de l'acide succinique. Nous avons tenté de produire cet acide en fondant et sublimant de l'acide succinique dans du chlore sec et humide , mais sans succès; l'acide succinique n'est nullement at-
de potasse, il y a dégagement d'hydrogène et se change en acide oxalique.
32. Sur la composition de l'acide MALIQUE; par M. Liebig. (Ann. de Cl., t. 43, p. 259). Pour obtenir de l'acide malique pur, on traite à chaud, par du noir animal purifié au moyen de muriatique , le suc muqueux des fruits mûrs du sorbier et on évapore à consistance de
sirop après avoir ajouté une certaine quantité de potasse, en laissant toujours la liqueur très-acide. On mêle le résidu avec 5 à 6 fois son volume se d'alcool, on sépare la partie mucilagineuse quiOn le 'liquide spiritueux. précipite et on distille traite de nouveau le résidu épaissi et visqueux par de l'alcool, ce qui lui fait perdre son état muqueux. On sépare de nouveau l'alcool, on étend de beaucoup d'eau, on précipite l'acide malique le sel par par l'acétate de plomb et on décompose retenir l'hydrogène sulfuré. Comme l'acide peut un peu d'acide tartrique et d'acide citrique; pour le purifier, on en fait une dissolution concentrée que l'on sature en partie avec de l'ammoniaque, on la mêle avec son volume d'alcool et on laisse refroidir ; il s'y précipite des cristaux transparens de malate sous forme de prismes quadrangulaires redissout les cristaux, acide d'ammoniaque, on sel de
on en précipite l'acide malique par un plomb et on décompose le malate de plomb par l'hydrogène sulfuré.