Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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CHIMIE.
52. Note sur la préparation de PoxiDE D coBALT et de NICKEL; par
M. J. Liebig. ( Ann. de
ch,, t. 43, p. 2o4.)
On grille avec beaucoup de soin le minerai ré-
duit en poudre fine et on le chauffe dans un
creuset ou dans un vase de fer avec trois fois son poids de sulfate acide de potasse, une certaine quantité de sulfate de fer calciné au rouge et =0 de nitre; on pousse à fusion et l'on maintient- la chaleur rouge tant qu'il se dégage des vapeurs blanches d'acide sulfurique. On pulvérise la ma-
tière, on la fait bouillir dans l'eau, on filtre et on précipite le cobalt contenu dans la dissolution
par un carbonate alcalin. Le précipité est pur et contient tout au plus une trace de cuivre, d'antimoine ou de bismuth qu'on peut en séparer au moyen de l'hydrogène sulfuré. Ce procédé est fondé sur ce que le sulfate de cobalt est indécomposable par la chaleur rouge, tandis que le sulfate de nickel ne résiste pas à Cette température et sur ce que les arseniates de fer,- etc., sont insolubles dans les liqueurs non acides. Pour préparer l'oxide de nickel, on grille le minerai, on le mêle avec la moitié de son poids
de spath fluor et trois fois à trois fois et demie .son poids d'acide sulfurique, et on chauffe le tout dans un vase de plomb, sous une cheminée tirant bien à la température d'environ ioo° en remuant continuellement; tout l'arsenic se dégage à l'état de fluorure ; on retire la masse desséchée , on la concasse en morceaux et on la calcine avec précaution pour en chasser l'excès d'acide sulfurique,
puis on la fait digérer dans l'eau, et quand on a séparé le sulfate de chaux on en précipite le fer et ensuite le nickel. On peut aussi dissoudre le
385 minerai grillé dans l'acide Sulfurique auquel on EXTRAITS.
a ajouté de nitre, et y mêler ensuite le spath fluor; de cette manière, on est assuré que le fer y est au maximum d'oxidation , ce qui en facilite la séparation.
Observations concernant l'action que les acides minéraux exercent sur le curvac dans diverses circonstances; par M. John Davy. (The Édimb. Journ. ) Quand on plonge du cuivre métallique dans des vases entièrement remplis d'acide sulfurique,
muriatique ou nitrique étendus, sans que l'air puisse y avoir accès, il rie s'en dissout presque pas, mais ce métal se recouvre d'une légère pellicule. Lorsqu'on donne accès à l'air, au bout d'un certain temps les acides se trouvent saturés et il se dépose sur les lames du métal un mélange de sous-sel de protoxide et de parcelles de cuivre métallique. Sur le KERMÈS MINÉRAL; par M. H. Rose.
(Ann. de Pog., 189,
MM. Robiquet, Buchner, Henry fils, et Gay-
Lussac, soutiennent l'opinion que le kermès contient de foxide d'antimoine, contrairement à la manière de voir de M. Berzélius; j'ai repris l'analyse de cette substance, et en la décompo-
sant dans un tube par le gaz hydrogène, j'ai reconnu qu'il ne se produit pas la plus petite trace d'eau , et qu'elle donne exactement la
même quantité d'antimoine que le sulfure de la nature; mais en même temps j'ai constaté que
le kermès du commerce est souvent mélangé Tome Pr .,i832.
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