Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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EXTRAITS.
CHIMIE.
ment de l'hydrogène commence à être très-lent, puis s'accélère et atteint plus ou moins vite son maximum de vitesse selon la nature du métal allié. Il y a exception pour l'alliage de cuivre et pour le zinc entouré de fil de platine; l'action, d'abord très-vive, se ralentit et devient presque nulle au bout d'un certain temps : ce dernier effet provient de ce que l'action électrique étant très- forte décompose une certaine quantité de
sulfate de zinc, d'où résulte un dépôt noir de zinc en partie oxidé, qui détruit peu à peu l'action de l'élément négatif. Le zinc distillé est plus attaqué lorsque l'action a déjà duré quelques heures, que lorsqu'elle commence, parce qu'alors sa surface est déjà un peu oxidée, et que la présence de cet oxide joue un rôle analogue à celui d'un métal hétérogène négatif.
57. Procédés pour la préparation du CYANURE
DE ZINC ; par MM. Caillot et Berthemot. (Journ. de Pharm., t. i6, P. 444.) On peut préparer du cyanure de zinc très-
pur en Lisant passer de l'acide hydrocyanique gazeux dans une dissolution d'acétate de zinc saturée
de base, mais la précipitation s'arrête quand la liqueur a acquis un certain degré d'acidité: on ne peut la rendre complète qu'en saturant cet excès d'acide par du carbonate de chaux, par exemple. Il est beaucoup plus avantageux de se servir d'oxide de zinc qui absorbe l'acide hydrocyanique , comme le font les oxides d'argent, de mercure, etc. On place sur un fourneau un ballon de
verre, au bouchon duquel sont adaptés deux tubes,
dont l'un en s et l'autre recourbé à angle droit,
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qui se rend dans un flacon à large ouverture. On introduit dans le ballon 5oo gr. de prussiate de potasse du commerce, on verse dessus par le tube en s, 3oo gr. d'acide sulfurique concentré, étendu d'environ huit fois son poids d'eau ; puis dans le flacon à large ouverture, destiné à recevoir le gaz, on délaie avec de l'eau 25o gr. d'oxide de zinc sublimé, de façon:à en faire une bouillie assez claire. Le tout étant ainsi disposé, on chauffe le ballon , le gaz se dégage et est absorbé par l'oxide
de zinc; la saturation de celui-ci est complète lorsque la liqueur rougit sensiblement le tournesol.
Le cyanure de zinc est partiellement décom-
posé par le deutoxide de mercure. L'ammoniaque
le dissout et la liqueur abandonne un cyanure double cristallisé en prismes rhomboïdaux presque carrés; ce composé est blanc, efflorescent : il répand dans l'air une odeur forte d'ammoniaque et d'acide hydrocya nique à la fois. Chauffé en vase
clos, il donne de l'hydrocyanate d'ammoniaque; mais il retient encore de l'ammoniaque à la chaleur rouge; l'eau le décompose , surtout à chaud, avec dégagement d'ammoniaque, et il se change en cyanure simple : l'ammoniaque le dissout. Il est très-peu soluble dans l'alcool à 4o0, les acides en dégagent facilement l'acide hydrocyanique. La manière la plus simple de le préparer consiste à faire passer du gaz hydrocyanique clans un mélange d'oxide de zinc et d'ammoniaque. 58. Sur PDXIDO - CHLORURE DE MERCURE ;
par
M. Soubeiran. (Journ. de Ph. i6, p. 662. ) Lorsqu'on verse dans_ une dissolution de bichlorure de mercure un carbonate alcalin en