Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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EXTRAITS.
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très-divisé est bleu , et il en Conclut qu'il est probable que le précipité de Cassius n'est pas entiè-
rement de l'or métallique, mais plutôt un mélange d'oxide d'or, d'oxide d'étain et d'un peu d'or métallique ; enfin tout le monde connaît la curieuse expérience de M. Oberkampf qui consiste à exposer une dissolution d'or à un courant d'hydrogène long-temps soutenu : on voit
peu à peu la couleur passer à un rouge brun pourpre sans qu'il se manifeste la moindre précipitation : puisque la liqueur est restée limpide, il faut bien que l'or s'y soit maintenu en dissolution il existait donc à l'état cfoxide : si l'or était à l'état métallique dans le pourpre, on ne concevrait pas ce qui déterminerait la précipitation de l'oxide d'étain , le deuto-chlorure étant
très-soluble, et pourquoi il résiste à l'action de l'a-
cide hydrochlorique concentré qui devrait dissoudre l'étain. Le précipité pourpre ne renferme pas du tout de chlore, est patfaitement lavé : il est très-probable que celui qu'a préparé M. Buisson ne remplissait pas cette condition. 69. Nouvelle note sur la POURPRE DE CASSIUS
par M. Buisson. (Journ. de Ph., t. 16. p. 755.) Je présente dans cette note quelques observations à Fa ppu i de mon opinion sur le précipité pour-
pre et en réponse aux objections de M. Robiquet. La couleur pourpre de l'or métallique très-divisé n'étonnera guères , quand on réfléchira à l'expé-
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rouge orangé très-foncée. D'après cela , il est facile de concevoir que dans cet état de. division les
nombreuses lamelles d'or qui seraient jaunes isolées , doivent offrir la couleur rouge foncé ou pourpre, leur nuance se répète souvent. J'ai traité du précipité pourpre desséché et pulvérisé par du mercure à une chaleur de ioo à 1500, l'or s'est dissout et il est resté de roxide d'étain. M. Robiquet n'a pas rapporté complétement l'expérience
de M. Obercampf; car M. Ohercampf dit que le gaz hydrogène forme dans les dissolutions d'or un précipité jaune et brillant, mais que quand la liqueur est moins concentrée, le précipité devient bleu et qu'en dernier lieu enfin la couleur rouge se développe, certainement parce qu'alors l'or métallique se trouve être excessivement divisé.J'ai
répété l'expérience en ajoutant de l'amidon à une liqueur concentrée : l'or alors, au lieu de se précipiter en paillettes, a pris la couleur rouge et ne s'est déposé qu'avec une lenteur extrême. Dans l'expérience de Guyton-Morveau, l'air n'agit que comme corps divisant.
J'ai répété une expérience faite autrefois par M. Robiquet lui-même, et qui consiste à traiter du pourpre hydraté par de foxide muria tique concentré ,tout l'étain s'est dissous sans qu'il se soit
manifesté le moindre dégagement de chlore, la liqueur ne contenait pas la moindre- trace d'or et ce métal est resté soit à l'état métallique, soit à l'état bleu. Si l'or était à l'état d'oxide dans le précipité pourpre , comment resterait-il à cet état à une haute température. Comment se
rience bien curieuse delid M. Benedict et Prevostpar
fait-il que le sulfure et le chlorure d'or puissent
laquelle on voit que la couleur jattne de l'or étant répétée quatorze à quinze fois, donne la couleur
Il est connu que le proto-chlorure ,exposé au
parla calcination colorer la porcelaine en pourpre?