Annales des Mines (1832, série 3, volume 1)
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CIRCULAIRE.
CIRCULAIRE.
cherchera d'abord, dans-ta première colonne de la tableJlportant en tête, surfaces de chauffa', le nombre 20; dans la Colonne portant en tête,; quatre atmosphères, on s'arrêtera au nompuis,
brEn 6., 138, qui répond à ce nombre 20: ce
nombre exprimera, en centimètres et parties décimales du centimètre, le diamètre que devra avoir chaque sounape de sûreté. Cette.. table ne s étend pas au-dessus de 'six atreôsphères ; il est nécessaire, pour les pressions plus élevées, de donner aux soupapes de sûreté, à égalité de surfaces de chauffe, des diamètres aussi grands que pour la pression de six atrnophères. Si donc, le numéro de marque d'une chaudière indique une pression qui excède les limites de la table, on procédera comme pour le timbre de six a tmosphères ,'et on cherchera , dans la dernière colonne, de la table, le nombre cor-
respondant à celui qui, dans la première
co-
lonne, exprimera la surfacende chauffe de cette chaudière.
On a jugé inutile d'étendre la table à des surfaces: de chauffe ayant plus de 30 mètres carrés;
d'abord, parce qu'il .est préférable, et même
prudent, d'augmenter le nombre des chaudières, plutôt que d'en faire qui aient de trop grandes dimensions; ensuite, parce qu'on pourra facilement, pour les surfaces de chauffe qui surpasseraient 3o mètres carrés, calculer les diamètres à donner aux soupapes, en se servant des formules qui ont été précédemment données, savoir : de la formule (A), dans le cas- où ces soupapes seraient disposées pour s'ouvrir entièrement; ou de la formule (I3), si elles devaient seulement se soulever et s'entr'ouvrir, comme toutes celles qui sont habituellement en usage.
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Lorsqu'un fabricant, parmi les soupapes dont
il fait ordinairement usage, n'en trouvera pas qui auront précisément le diamètre qui répondra à la surface de chauffe et au numéro de marque d'une certaine chaudière, il pourra y adapter une soupape d'un diamètre différent, pourvu que ce diamètre soit toujours plus grand que celui qui est indiqué par la table. Les soupapes de sûreté ayant les diamètres que donne soit la table, soit la formule, conviendront non seulement aux cas ordinaires du chauffage, mais encore à la circonstance d'une production surabondante de vapeur, qu'occasionnerait un feu poussé avec une trop grande activité. Mais il est bien essentiel de ne pas confondre cette circons-
tance avec celle d'une formation subite d'une grande quantité de vapeur , qui serait due à une cause accidentelle , car celle-ci. peut , suivant l'o-
pinion de plusieurs praticiens éclaires, donner lieu. à des explosions , contre lesquelles les soupapes de sûreté et les rondelles- métalliques fusibles seraient des moyensimpuissans. Pour prévenir ces explosions si dangereuses , on ne saurait
veiller trop soigneusemet à tout ce qui a rapport à .Ll'alimentation des chaudières, et à l'observation
des mesures .de précaution indiquées dans les instructions des 19 mars i'd24, 27 mai et 3 juin 1830.
En déterminant les dimensions des soupapes ainsi qu'il vient d'être prescrit, celles dont on fait
habituellement usage auront généralement des diamètres plus grands que ceux qu'on leur donne maintenant ; ce qui sera avantageux , puisque, dans beaucoup de cas , ces diamètres sont réellement trop petits. On obtiendra cet avantage sans