Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)

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ÉCOULEMENT DE L'EAU

dans les ajutages cylindriques, celui della dépense.

D'après un grand nombre d'expériences, il est à peu près constant et égal à 0,82. Dans les ajutages coniques, à moins que la convergence ne soit très-forte il y. a aussi une contraction intérieure , laquelle donne également lieu à une diminution dans la vitesse : de sorte que la vitesse de sortie ou de projection sera n V, n' étant un coefficient à déterminer. De plus, lorsque l'angle de convergence excède. une certaine limite ( 2o° environ ), on a encore, au delà de la bouche de sortie, une contraction extérieure, qui rend la section de la veine plus petite que celle de la bouche, et qui par conséquent réduit S à n'être que nS. D'après cela , la dépense sera nS x n'Y ou nn'SV : nn' y sera le coefficient de la dépense et n' le coefficient de la vitesse ; l'un et l'autre sont essentiellement variables , et avec l'angle de convergence de l'ajutage, et avec la charge sous laquelle se fait l'écoulement. Quant à leur valeur, aucun des ouvrages

parvenus à ma connaissance n'en a traité ; et je ne connais encore aucune expérience faite dans la vue de leur détermination (I). (1) Je ne connais d'autres expériences sur les ajutages co-

niques que les quatre que Poleni a publiées en 1718. Très-vraisemblablement leur auteur , savant d'ailleurs

très-distingué, n'aura eu en vue, en les faisant, que d'enrichir la physique d'un fait très-remarquable, l'augmentation de la dépense, et il n'y aura pas mis les soins et l'exactitude nécessaires à celles qui doivent fournir des données aux formules mathématiques. D'après ce qu'en rapporte Bossut , dans son Hydrodynamique (§ 53o) les ajutages dont Poleni se serait servi, auraient eu, en dia-

PAR DES AJUTAGES CONIQUES.

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Ainsi n ou plutôt un' et n' restaient encore

à déterminer : et leur détermination a été l'objet immédiat de nos expériences.. Elle est nécessaire à la solution de plusieurs cas qui se présentent dans la pratique. Par exemple , pour l'établissement des gerbes d'eaux jaillissantes , où l'on a à résoudre, pour chacun des orifices d'où sortent ces eaux, ce problème : étant donnée la charge sur les orifices , assigner la forme

et la position de chacun des ajutages, de manière à ce qu'il porte un certain volume d'eau à une certaine distance, tout en l'élevant à une hauteur également donnée (1). A défaut d'une connaismètre à la sortie o..o89 et en largeur o-8o8 : l'écoulement eût été fait sous une charge de o-58. On voit cicontre les coefficiens de la dépense ,

que ces expériences indiquent ; mais ils diffèrent trop de ceux que je donnerai ci-après , et dont je connais l'exactitude , pour que je puisse les admettre.

Angle de converg. 40 20r 9 56 20 53

56 8

Coef-

ficient mi,

0,9oo 0,895 0,885 0,86r

(1) Soient

H la charge effective sur les orifices de la souche d'où doivent partir les jets a la portée horizontale d'un jet ( son amplitude ); b la hauteur à laquelle il doit s'élever (ordonnée maxima de la courbe ) ;

q la quantité ou volume d'eau à dépenser en i" par

le jet

Nommons i l'angle d'inclinaison à donner à l'ajutage croùsortira le jet (l'angle de projection), et rappelons que n'Y est la vitesse de sortie ou de projection, et pariconsén" 172 12'2 2g quent que == ___, ni2 H 'est la hauteur 2g 2,,, c due à cette vitesse. On a, d'après les lois du mouvement des projectiles

Objet des expériences.