Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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EFFETS DES MOTEURS.
MÉCANIQUE.
difie beaucoup, ce ,résultat, comme nous allons le voir. Elle consiste én ce qu'on a admis que la vapeur était introduite dans le petit cylindre pendant toute la course du petit piston, ce qui est vrai pour certaines machines; niais, dans celle dont il s'agit ici , cette introduction est déterminée par le mouvement d'une boîte glissante ou d'un tiroir qui s'abaisse progressivement, pendant (7 de la course du piston, pour démasquer un orifice, reste stationnaire pendant un autre
remonte pendant pour fermer le- premier fice et en ouvrir un autre, puis reste encore sta-
tionnaire pendant le dernier =d. Ce mouvement
est produit par la pièce qu'on nomme excentrique et que nous allons décrire : ao étant la course totale (fig. 5), que l'on veut faire parcourir deux fois, l'une en descendant, l'autre en remontant , aux boîtes à vapeur, pour une des-
cente ou une montée du piston, on forme le
II
r, r étant égal à ao, que depuis jusqu'à r descend encore de 1 r, et qu'ainsi à trois poside
tions du rectangle sa 'descente a été la même que si son mouvement eût été uniforme. Depuis jusqu'à le rectangle ne change pas de place. De à les tiroirs remontent de r, puis ils restent stationnaires pendant le dernier de la révolution du plateau. Nous avons désigné par a la surface de l'orifice
du robinet d'admission de la vapeur, et il est clair que, dès l'instant où les tiroirs auront dé-
masqué une ouverture égale en surface à a, l'écoulement de la vapeur se fera de la même manière que quand l'ouverture du tiroir sera découverte en entier. Ce n'est d'ailleurs qu'à partir de cet instant jusqu'à celui où le tiroir, dans son mouvement rétrograde, commencera à couvrir un orifice moindre que a, que l'on pourra garder pir comme constant, puisque pendant ce temps-là seul la vapeur arrivera en plein sur le
triangle curviligne équilatéral aoc, dont chacun des arcs est de la circonférence décrite avec ao comme rayon. Si on conçoit que le triangle placé en relief sur un plateau accomplisse une révolution entière autour du point o, pendant une déscente du piston, et qu'il soit introduit entre le rectangle nuipq , on voit qu'on obtiendra l'effet
piston. Or, si e est la largeur constante du passage du tiroir, comme pendant le premier de la ré-
décrit ci-dessus.
d'où :
La vitesse du plateau devant être évidemment 'double de celle du volant, puisque pour un tour du volant le piston monte et descend, elle sera représentée par 2 Si on suit attentivement le mouvement de l'excentrique, on voit que depuis o jusqu'à de la révolution du plateau , le rectangle descend
volution du plateau, la descente des tiroirs est cos. cot); la donnée par la formule h=r ( surface de l'orifice démasqué au bout du temps t sera
cos.cd) e. Si l'on pose e=a
cos. co
arc cos.
re T
t=
e
D)
t sera le temps après lequel l'orifice a sera entièrement démasqué. C'est ainsi qu'on trouve pour
la cinquième expérience t
o",o13.