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Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)

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EXAMEN ANALYTIQUE

DES USINES DE DECAZEVILLE.

exploitées, le nombre des puits et des galeries; leur profondeur et leur étendue, etc. Il serait à désirer qu'il y eût joint des détails sur les essais qui ont été faits pour connaître les propriétés du combustible ; il paraît que les houilles sont

au haut-fourneau; il aurait peut-être découvert la cause des consommations extraordinaires de houil-

assez pures, en sorte que les cokes ne contiennent pas plus de 7 à 8 pour ioo de cendres.

a ). Le prix de revient de la bouille amenée la Forésie, qui provient en grande partie de la mine de Firmy (i), est de 3 fr. 68 c. la tonne.

b). A Decazeville, les houilles de Lagrange et de Lasalle ne coûtent guère que 3 fr. la tonne, frais de transport et déchets compris (2). 20. Du coke et de sa fabrication. L'auteur de l'Examen analytique n'entre dans aucun détail sur le mode de carbonisation de la houille nous savons cependant que l'on a reconnu dans les usines de l'Aveyron que le coke fabriqué en feux (en tas, en plein air ) porte plus de minerai que celui obtenu par la carbonisation exécutée dans des fours. Nous ne pourrions suppléer que fort imparfaitement à ces omissions, qui sont à

regretter sous le rapport de l'art ; il aurait été à désirer surtout que M. P.-W. fît faire sous ses yeux des expériences pour connaitre les consommations relatives des diverses espèces de coke,

(i) Celle qui a éprouvé un incendie, et que l'on exploite maintenant à ciel ouvert. (2) On a souvent porté dans les comptes établis avant le voyage de M.P.-W. le prix de la tonne de houille à fr.; mais c'était pour laisser un bénéfice à l'exploitation des mines.

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le; c'est ainsi qu'il a procédé quand il s'est agi d'exa-

miner les déchets qui avaient lieu dans le mazéage de la fonte ; il s'étend d'ailleurs sur les déchets que subit la houille, dans sa conversion en coke convenable pour le haut-fourneau, sur les prix de revient qui sont fortement influencés par ce faible produit de la carbonisation de la houille. Nous allons le laisser parler lui-même : « Bien qu'on ait été dans le cas d'employer une certaine quantité de houille schisteuse...., cependant ces considérations sont insuffisantes pour expliquer que 2,820 kil, de charbon n'aient produit que 1,000 kil. de coke, ou, ce qui re-

vient au même, qu'il ait fallu i,000 kil, de

charbon pour 354 kil. -; de coke, soit un peu moins de 36 pour ioo ;

» Sans prétendre à un rendement de 5o à

55 pour ioo, comme à Saint-Etienne, en plein air, ou de 6o à .65 pour toc), comme en Angleterre, on ne doit pas tomber à Firmy au-dessous de 4o pour too , et l'on est en droit d'attendre mieux dans un bon travail (1). » w Pour expliquer ce déchet extraordinaire ( celui qui a réduit le produit de la houille à 36 pour loo de coke, quoique la moyenne, prise du l'r. janvier 1829 au 3o septembre 1831, ait été de 4o, et que ce résultat ait été confirmé par (1) Rendement, en coke, de la houille En 1829 En 183o. En 1831.

39,4 P. 100 ; 43,2

36.2

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