Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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i48 EXAMEN ANALYTIQUE des expériences faites assez en grand (i).... ) il a été question du transport d'une espèce de coke très-friable, au plateau de la Forésie; cette cause est réelle, et doit sans cloute diminuer le rendement; mais ce n'est pas la seule cette fabrication est fort en arrière de ce qu'elle doit être. »
» J'adopterai , pour Decazeville, un rendement de 42 pour tao (parce qu'il n'y a pas là de transport de coke ), et j'évaluerai le prix d'une tonne de houille à 3 fr. »
L'auteur établit, d'après cela, le prix de revient de la tonne de coke, à i2 fr. 46 c. « Sans décider, dit M. P.-W. , la question de savoir si le coke gagne ou perd en qualité par son exposition à l'air, l'expérience a prouvé , du
moins pour celui qui provient des chantiers à coke de Firmy, que de grands approvisionnemens donnaient lieu à de grands déchets Ainsi
la fabrication doit en être restreinte aux besoins de la consommation courante. »
§ III. Traitement des minerais de fer, au hautfourneau. Les hauts-fourneaux employés dans les usines
de l'Aveyron ont intérieurement 15 mètres de hauteur totale, et 5 mètres de largeur au ventre (2); ils travaillent à deux tuyères-, quoiqu'il y J'ai voulu, dit M. P.-W., constater par une expé-
rience quel devait être le déchet de la fabrication du
coke ; à cet effet, une quantité de 10,200 kil, de houille a été soumise à la carbonisation en plein air, et a rendu
5,103 kil, de coke : c'est 39,38 p. I o o
On en voit une coupe verticale sur la planche IV
DES USINES DE DECAZEVILLE.
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ait trois ouvertures; l'orifice de chaque tuyère a pouces (mesure anglaise) de section. La pression habituelle est de 2 11V. par pouce carré ( mesure angl.). Les tuyères ne sont pas de l'espèce de celles dites à eau, où ce liquide se renouvelle continuellement par le refroidissement qu'il prend, et empêche leur prompte destruction ; aussi eston obligé de remplacer très-fréquemment celles actuellement en usage, et qui sont simples et en fonte; on en change souvent plusieurs fois par jour, ce qui forme un objet de dépense assez notable. L'auteur expose, dans un tableau qui est suivi d'observations (pag. io6 à sis ), des considérations aussi justes qu'utiles, sur les matériaux employés à la construction de l'intérieur des hautsfourneaux, et l'influence de leur durée sur les frais de fonte, etc. ; nous ne nous y arrêterons
pas, parce que les résultats sont d'un intérêt purement local. Nous allons rapporter divers résultats de la marche des hauts-fourneaux, à différentes époques et dans diverses circonstances. 1°. Consommations (moyennes) pour i000 kil. de fonte produite dans les années 1829 , 183o et 1831. Minerais. Castine. . Coke Houille pour machines soufflantes. . . Boccages (débris de fonte) ajoutés dans le fourneau.
2,291 kil. 1,123 2,962 810 20
de l'ouvrage ; mais ces dimensions , ainsi que les indications qui suivent, sont le résultat de renseignemens particuliers. ( A. G.)