Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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DÉTAILS
DE SONDAGE.
les grands sondages, sont aussi à filets aigus ; leur donne environ i pouce de longueur sur
endroits surtout si le fer est aigre. Ici la rupture doit nécessairement avoir lieu là où il y a solution de continuité, par conséquent à la naissance du pas de vis. Autre assemblage à vis. Cet.assemblage , em-
pouce de diamètre, lorsque les tiges ont elles-mêmes i pouce ; sur cette longueur de-
i pouce , on compte au plus 6 à 7 pas de vis. La profondeur des douilles est également de pouce de sorte que la vis repose exactement au fond et sur les bords de la douille. L'épaisseur du bord doit être au moins de pouce ; ainsi le diamètre total d'une boite porte i pouce -43.
(S'elbmann.) Généralement la force dés vis est dépendante de celle dès tiges , et on doit leur donner le même diamètre; ainsi pour une tige de 12 à 13 lignes, la vis.aura 13 lignes; pour une de 14 à i5, la vis aura 15 lignes; ainsi de suite. Le diamètre des emboîtages, soit à fourches, soit .à vis, doit s'écarter autant que possible de celui des outils, pour éviter lus frottemens dans la remonte de la sonde, et les chances de dégradations dans toute la longueur du trou. Je ne saurais trop reccimmander la qualité du fer employé à faire les vis, parce que toujours le point de rupture est à la naissance du pas. En effet , 'c'est en ce point que l'effort de torsion se fait le plus sentir. Cet accident a lieu toutes les -fois que l'instrument étant fortement engagé au fond du trou, on cherche à tonriner.et à forcer la sonde. La rupture provient encore du mouvement de vibration dans lequel sont les tiges lorsqu'on bat sur un terrain dur. Le contre-coup fait détourner les tiges, aussi fa-Là-il avoir soin de serrer les vis de temps à autre. 011 sait que lorsqu'une longue barre de fer reçoit un choc, le mouvement de vibration peut quelquefois la rompre en plusieurs
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ployé quelquefois dans les petits sondages. avec des tiges de ici à 12 lignes, consiste dans une boite on écrou de 4 pouces de long taraudé de part. en
part pour recevoir de chaque côté la barre de fer également taraudée sur la longueur de cette boîte. Ordinairement, dans un sondage, les boîtes ou douilles sont tournées vers le bas pour être vissées à la barre suivante arrêtée à l'entrée du trou de sonde. Selbmann prétend qu'il est plus convenable de placer les vis vers le bas, parce que, dit,-il, cela donne de l'avantage pendant la manoeuvre; jusqu'à présent je ne m'en suis pas aperçu; je crois au contraire que la position des douilles vers le bas garantit celles-ci de toute malpropreté qui pourrait s'y introduire pendant le dévissage des tiges.
Par ces dispositions, tous les outils de rechange sont porteurs de vis, ce qui est plus économique. Dans le cas que Selbmann suppose, la dernière des
tiges de sonde doit être garnie d'une douille à chaque extrémité pour pouvoir conserver les vis aux outils.
Comparaison des divers modes d'assemblages.
entre eux. J'ai déjà établi une certaine comparaison entre les fourches et .les mandrins. Il me reste à comparer aux vis ces deux modes d'assem-
blages que j'appellerai pour le moment fixes et invariables, parce qu'ils ont la faculté de tourner en tous sens.
Cette faculté de tourner dans un sens et dans