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ÉPUISEMENT DES EAUX

chargée de rédiger un projet d'épuisement pour les mines du Sardou, du Gourd-Marin et des Flaches, il a paru convenable d'attendre le résultat des travaux de cette commission pour présenter, dans les Annales des mines, un travail complet

sur cette affaire, qui présente un haut intérêt

sous le double rapport de l'art et de l'administration. On se contentera clone, en ce moment, de donner une analyse succincte du rapport fait au tribunal civil de Saint-Étienne, extraite d'une lettre adressée à M. le directeur-général des ponts et chaussées et des mines, par M. Combes, ingénieur des mines, l'un des trois experts. Machine à

Nous reconnûmes d'abord qu'une machine à

vapeur placée vapeur à basse pression et à double effet, dont le au puits du château,

cylindre a

111.,2 i8 de diamètre intérieur, avait

Sa puissance été placée sur le puits du Château ; qu'elle pouvait effective,

mettre en mouvement les tiges de trois pompes prenant les eaux qui se réunissent dans le réservoir, situé à 63 mètres de profondeur, et amenant ces eaux au jour. Nous fîmes les expériences nécessaires pour déterminer la puissance réelle de cette machine , que nous reconnûmes capable d'élever de 158 à. 188 mètres cubes d'eau à un mètre de hauteur verticale par minute. Le procèsverbal du to mai 1827 indiquait une affluence de par heure dans le réservoir du puits du Château ; ce qui revient à 974 litres par minute, qu'il fallait élever à 63 mètres de hauteur verticale. Ce travail exigeait une puissance mesurée par 611n.c-,362 élevés à un mètre de hauExcès énorme teur par minute. Ainsi la puissance de la de puissance chine établie était hors de toute proportion avec de cette machine, le travail auquel elle était destinée. Les dépenses

DES MINES DE RINEDE-GIER.

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ont été faites pour son achat et son établissement exagérées au delà de toute mesure. d'eaux Nous vérifiâmes ensuite les quantités puitsBourret les réservoirs des affluentes, soit dans mêmes puits. Cette et Château, soit an fond des

Jaugeage des eaux affluentes.

le i". décembre,,Eri:te expertsardedel. opération fut faite deux fois, très-froid, et le 9 jan1831 par un temps sec et vier 1832 après une fonte subite de neiges et par

reconnûmes une crue de la rivière du Gier. Nous réservoirs était maximum aux deux que l'affluence de Soo al'. dans 24 heures au puits du Château, puits Bourret. Ce et de 170 n'e- dans 24 heures au n'est guère plus de la moitié de ce qu'avait anon n'a noncé le procès-verbal du io mai 1827, dontindicamalheureusement pas songé à vérifier les tions avant de conclure le traité. Les résultats de nos expériences sont confirmés cd'ensiirérinsuaittili 1829 et rnars par des jaugeages exécutés endumai procès-verbal de de nos expé183o , de sorte que l'erreur de riences. 1827 n'est pas douteuse ; il suffirait d'ailleurs de pro-

le lire pour reconnaître que la manière qu'il des céder des experts ne pouvait les conduire

résultats erronés. L'examen des plans des mines de la Cappe , de la Chila montagne du Feu, de la Chauchère , de Gourdcholine et du puits Thiollier, , au petit Marin, ainsi que des rapprochemens de faits aunous thentiques détaillés dans notre rapport , remplissant les mines convainquirent que les eaux Chade la petite Cappe (les puits Neyrand et Châet vanne) s'infiltraient dans les puits Bourret Gourdensuite de là au teau , se répandaient Marin, aux Flaches, et niate aux Yerchères, passant par le Gourd-Marin, et qu'il était imposet sible de rentrer dans le fond des puits Bourret