Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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ÉPUISEMENT DES EAUX 204 du Château, sans vider en même temps les mines voisines jusqu'à un niveau que nous avons déterminé. Évaluation des Nous dûmes alors nous enquérir des quantités
eaux afiluentesd/eaux aux mines de la petite poque Cappe.
que recevaient les mines inondées à féimmédiatement antérieure à l'abandon.
Aucun document ne constate cette affluence
d'eaux ; nous étions donc obligés d'y suppléer par une évaluation basée sur les faits que nous pouvions vérifier. Nous primes pour base de nos évaluations la puissance des machines d'épuisement qui fonctionnaient quelque temps avant l'abandon, et qui sont encore placées sur les puits inondés, et
dont nous avons mesuré les dimensions. Toutes ces machines étaient à double effet, à basse pression, construites dan, e même système que la machine du puits du Château que nous avons prise pour terme de comparaison. Nous connaissons d'ailleurs, par les plans déposés à l'administrations les profondeurs des puits. Nous reconnûmes ainsi que la quantité d'eau journalière affluente aux mines de la petite Cappe et au puits de la Cluzelle avant l'inondation, était tout au plus de 201 m.c. Go se réunissant dans un réservoir situé à 66 mètres de profondeur, et qui étaient- extraits par une pompe particulière ci 90 m'e.6o élevés à 66m. et de 896 m.c.,i i6 , qui étaient extraits du fônd des puits Neyrand, Chavanne et la Cluzelle
dont les plus profonds ont 196 mètres de profondeur, ci 896`n.e.116 .élevés 96-. Cela posé , il est facile de voir que la machine
DES MINES DE RIVE-DE-GIER.
de
205
218 de diamètre placée au puits du Châ-
Machine
uutesalldu teau, où on n'utilise que le quart du travail qu'elle d'idett peut faire, a une puissance suffisante pour épuiserasse.puissnte a
les eaux qui se réunissent aux puits Neyrand et'
Chavarme de la petite Cappe , si elle était trans- de la Cappe. portée et établie sur un de ces deux puits. Au puits Château, elle serait utilement remplacée par une Projet
macbine de o-,65 de diamètre au cylindre qui
epuisement
suffirait pour tenir à sec, dans 20 heures de travail,
les eaux qui affluent au réservoir du puits dans 24 heures. Ces deux machines opéreraient Passéchement de toutes les mines inondées ou menacées de l'être, sauf de faibles quantités d'eaux qui s'accumuleraient pendant le jour dans les puisards ou réservoirs pratiqués au bas des puits, et seraient tirées, pendant la nuit, par les machines servant à l'extraction de la houille. Tel est le projet d'épuisement que nous regardons comme le seul rationnel, mais dont le juge-
ment du tribunal ne peut ordonner l'exécution, parce qu'il s'étend à des mines autres que celles qui sont en procès. Si l'on tarde à prendre ce moyen ou tout autre
équivalent, l'inondation des niines du grand
Gourd-Marin sera la suite inévitable de ce retard ; et de là elle gagnera certainement les concessions des Verchères , probablement les puits encore en activité de la compagnie du Sardon , et peut-être jusqu'aux mines d'Egarande. L'association des propriétaires des mines voisi- Nécessité de nes de Rive-de-Gier nous parait être le seul moyen ld'associreion
de prévenir une inondation générale. L'adminis- 2s= de tration doit provoquer cette association , dont l'u-ni Rive-de-Gier. tilité est aujourd'hui généralement sentie, par