Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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LA FONDERIE DE CANONS
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DE TOULOUSE.
Dilatations.
Dilatations. Temps.
Temps.
Trouvées. Calculées.
Trouvées. ICalculées.
o"
IO
20 3o 5o 70 90
110
130 150 170 220
270 320 370 42o 470
mm 3,565 3,510 3,455 3,390 3,285 3,180 3,075 2,990 2,890 2,780 2,675 2,475 2,270 2,085 1.940 1,795 I,66o
mm.
3,565
3,519 3,461
3,4tt 3,312 3,215 3,122 3,031 2,950 2,858 2,775
2,578 2,395 2,224 2,067 1,919 1,787
520" 570 620 670 720 770 820 870 920 970
1020 1070 1120 1170 1220 1270 1320
I37o
mm
mm.
1,535 1,435 1,345 1,270 1,190 1,115 1,050 0,980 0,910
1,657
0,85o 0,795
°,74° '
0,690 0,650 0,605 8,560
(0)e)
1,539 1,430 1,328
1,234
t,146
1,065 0,989
0,919 0,854 0,793
0,737 0,684 0,636 0,591
0,56/
'):5417(3'
» On peut voir, par le tableau précédent, que la loi dont il s'agit n'est pas tout-à-fait exacte entre les limites où nous avons opéré; mais si, se bornant à la première moitié des résultats ci-contre, on détermine les coefficiens a et in de manière que les dilatations à o" et 470" obtenues par le calcul soient les mêmes que celles trouvées par l'expérience, on trouve une coïn-
cidence presque parfaite entre les dilatations calculées et celles qui ont été déterminées réel-
lement; ce qui prouve que la loi dont il s'agit n'est exacte qu'entre ces deux limites. Elle l'est entre 6m-,900 et 3m",5oo; puis entre 3-m,565 et em,66o ; enfin entre imm,66o et ou-,480. Dans
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la pratique, il suffit de connaîtrela loi qui lie les dilatations et les temps dans les limites entre lesquelles on opère; et la première des expériences suffit à nos besoins. »
L'appareil (Pl. V, fig. 4 et 5) au moyen du-
quel on mesure les dilatations est très-simple, et permet de multiplier autant qu'on veut les raccourcissen-iens produits par les diminutions de A tenWB,
D sont nt deux barres de fer; leurs faces in-
térieures concourent en un point O. Une barre EF glisse à frottement doux dans les traverses
AC e' t BD; elle est tirée par un contre-poids Q, dis-
posé comme le représente la figure. Elle entraîne
la barre en croix gh, qui fait corps avec elle, et les deux galets g, h qui sont montés sur cette
barre. Si on pose sur les galets la barre MN soumise à l'expérience, le contre-poids Q ne pourra plus descendre qu'au fur et à mesure du raccourcissement de MN; il forcera, à chaque instant, les extrémités M,N à s'appuyer sur les faces intérieures des barres AB et CD. Soient M' N', M" N" deux positions observées
de la barre MN, dont la longueur était primitivement connue. On trouvera facilement sur la figure
1N7
BD J3 0
x IVE 0 ,
"-
BD B0
I" 0
1111I'
Le rapport BD - dépend de la forme de l'appareil; B0 c'est une quantité connue d'avance. M' 0 et M"0 dépendent de la position de la barre d'épreuve au moment de l'observation, et se lisent sur les graduations dela barre CD. M'IN' et M" N", se trou,
1G.