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CHIMIE.

48. Sur le BLEU DE PRUSSE et le CYASOFERRURE

EXTRAITS. DE

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sel basique. Le bleu de Prusse soluble est décom-

PLOMB; par M. Berzélius. (An. de Pog. , t. 25,

posé par l'air d'une manière semblable, mais il

On sait que Proust a le premier remarqué que le Lieu de Prusse renferme du cyanoferrure de potassium. On trouve l'explication de ce fait, qui a été observé depuis par plusieurs savans, entre autres par M. Gay-Lussac, dans la découverte de Mosander, qui nous a appris que plusieurs cyanures.doubles de fer ont tendance à former entre eux des combinaisons chimiques dont plusieurs

été induit en erreur, dans les expériences qu'il a faites, par l'eau qu'il a employée, et qui contenait une quantité notable de carbonate de chaux en dissolution, ce carbonate ayant, comme plusieurs autres carbonates, la propriété de décomposer très-rapidement le bleu de Prusse.

p. 385.)

sont décomposées par l'eau employée en excès. Il existe deux combinaisons de bleu de Prusse

et de cyanoferrure de potassium, l'une soluble, l'autre insoluble. Si l'on emploie le cyanoferrure en excès, il se forme une combinaison soluble. dans l'eau pure, mais qui se précipite, parce qu'elle n'est pas soluble dans l'eau chargée de sel. Si au contraire le sel de fer domine, il se précipite Un mélange de bleu de Prusse avec une 'combinai-

son insoluble, laquelle varie beaucoup dans sa composition'Selon la quantité de sel de fer employée, le degré de concentration de la dissolw, et son contact plus ou moins prolongé avec le sel de fer en excès. En lavant ce précipité, c'est le sel de fer qui passe le premier, et dès lors l'eau commence à décomposer le bleu de Prusse, qui retient du cyanoferrure de potassium. Cette décomposition se fait de telle sorte que l'air de l'eau .donne lieu à la formation d'oxide de fer et de la combinaison de cyanure de potassium et de cyanide de fer, qui se dissout dans l'eaul de lavage qu'elle colore en jaune. L'oxide de fer reste combiné au bleu de Prusse , avec lequel il forme un Lion

faut beaucoup de temps. Le cyanoferrure de plomb ne forme pas de combinaison double avec le cvanoferrure de potassium. Nota. M. Gay-Lussac fait remarquer qu'il avait

49. Considérations sur l'emploi du sucre clans les EMPOISONNEMENS T'An LES MATIÈRES CUIVREUSES;

par M. Portal. (journal de Pharm., t. iB,

P. 570e) M. Orfila a reconnu que le sucre décompose rapidement l'acétate de cuivre à la température

de l'ébullition, et qu'il en précipite le cuivre à l'état de protoxide d'un jaune orangé ; mais on croyait que le vert-de-gris n'était pas altéré par cette substance à la température ordinaire. Je me suis assuré que la décomposition de ce sel a lieu

par le sucre, non-seulement à la température de l'ébullition, comme on l'a annoncé, mais encore à la température ordinaire, quoique la décomposition soit d'autant plus rapide que la chaleur est plus élevée. D'après cela, le sucre doit être rangé parmi les antidotes du vert-de-gris, ou verdet, et de l'acétate. Et, effectivement, les expériences que j'ai faites sur des chiens m'ont prouvé que les animaux auxquels on l'administre résistent à l'ac-