Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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.370
.et
371 sium , il s'est formé, par le refroidissement, une EXTRAITS.
on le sait, la propriété de dissoudre le protoxide (k plomb. Le minium restant n'a perdu comme les autres que 0,0231 par calcination. Il nie paraît évident, d'après ces expériences, que le minium ordinaire est un composé défini -formé de l'union de 3 at. de plomb et 4 at. d'oxigène , ou de 2 at, de protoxide et i at. d'oxide .puce; car un pareil composé contiendrait o,°934 d'oxigène, et il en perdrait 0,0234 en se transformant en protoxide. En admettant que les cristaux trouvés par M. floutton-Labillardière soient un composé homogène, et en admettant les résultats de l'analyse d'un minium publiés par M. Berzelius, il y aurait donc trois oxides salins formés par le protoxide
le Peroxide de plomb, savoir 3 P P, P, P + P. Mais il se pourrait que le mi:
nium de M. Berzelius contînt de foxide puce en mélange. Eu effet, le seul moyen que je connaisse pour obtenir du minium plus riche en oxigène .consiste à traiter le minium ordinaire par l'acide acétique affaibli; or, quelque faible que soit cet acide, j'ai remarqué qu'il se forme toujours une quantité plus ou moins grande d'oxide puce. Le minium du commerce le plus pauvre en oxigène contient 0,174 d'oxide puce, et le mi-
nium pur en renferme o49.
55. Note sur les IODURES DE PLOMB; par M. W. Grégory, d'Edimbourg. ( Journ. de Pharm. ,
t. i8, p. 24.)
En mêlant deux dissolutions étendues et bouillantes d'acétate de plomb et (l'iodure -de potas-
quantité assez considérable de petits cristaux aciculaires d'un jaune sale et verdâtre, mêlés à des cristaux microscopiques d'un jaune orangé. Les derniers, qui étaient probablement de l'iodure de plomb ordinaire, se sont dissous dans l'eau bouillante. Les cristaux verdatres,analysés par l'acide sulfurique, se sont trouvés composés de Plomb. Iode.
0,621 0,379
2 at.
Ils constituent donc un sous-iodure qui contient at. de plomb pour i at. d'iode. 55. Sur le POURPRE DE CASSIUS ; par M. Gay-
Lussac. ( Ann. de Ch., t. 49, p. 396.) Ayant allié sous le -borax 15oo milligrammes
d'argent, 200 d'or et 35o,5 d'étain, et ayant traité le culot par l'acide nitrique , il est resté une poudre d'une belle couleur pourpre foncé, dont
le poids, après dessiccation à 1000, a été de
701 milligrammes, et, après calcination, de 648.
En admettant que l'étain s'y trouve à l'état de peroxide, et l'or à l'état métallique, et que le précipité desséché à looc contînt une quantité d'eau dont l'oxigène serait égal à la moitié de celui de l'étain , on aurait 699,4 pour le poids du pourpre hydraté, et 645,8 pour celui du pourpre anhydre. Or, ces nombres étant peu différens de ceux fournis par l'expérience, la composition présumée du pourpre doit être adoptée. M. Mercadieu a fait autrefois une expérience analogue dont le résultat était inexact. 24.