Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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DE SONDAGE.
DÉTAILS
toujours convexe ; mais cette forme n'est pas indispensable pour les outils de sondage. On ne
l'adopte que dans les terrains très-durs, lorsqu'on craint de casser la pointe du ciseau. OUTILS DE LA DEUXIÈME CLASSE.
Tarières.
On distingue plusieurs espèces de tarières. Les
tarières ouvertes, fig. i5 et 16; les tarières à
.glaise, fig. 17 ; les tarières deux tiers fermées, fig. 18 et 19; celles terminées par un trépan rubanne,fig. 20; enfin, les tarières ou cuillères enT! fièrement fermées, fig. 21. La tarièrefig. 15 est un des instrumens indispensables à un atelier de sondage; elle sert dans tous les terrains, et peut remplacer au besoin toutes les autres. On distingue dans cet instrument trois parties : 10. son corps b c, fig. 15; 20. la mèche a , qui est en contact immédiat avec le terrain; 3°. le mentonnet b, qui sert à soutenir la carotte ou les débris, dans le vide intérieur. Pour que la mèche pique bien , il faut qu'elle ait au moins une saillie de Orn,02 à orn,o3 audessous du mentonnet; c'est, comme l'on voit,
un petit plan incliné qui force les matières à venir se loger dans l'intérieur de l'instrument. On augmente cette saillie à volonté, suivant la
nature des terrains à traverser et le diamètre des outils que l'on emploie; dans les tarières de 3 pouces de diamètre , l'écartement dans le haut est de o",04, et, dans le bas vers la mèche, de om,o6.
Dans les tarières de 2 pouces -= l'écartement
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dans le haut est de on',o3 , et, dans le bas, de om,o5.
La longueur d'une tarière varie de on',5o à
- et au delà; mais généralement toutes celles que
j'ai fait faire avaient orn,5o à o',60 de long sur 3 pouces de diamètre. Il y a de l'avantage à faire les tarières les plus longues possibles toutes les fois que l'on traverse
des terrains dont la poussière forme une pâte assez compacte avec l'eau; comme, par exemple, la craie et les différens calcaires, les marnes argi-
leuses, etc.; mais dans les roches quartzeuses comme les grès, les poudingues, dont les débris se délitent facilement, l'es tarières ne ramènent presque rien au jour, parce que les carottes sont entièrement lavées pendant leur trajet. On fait alors usage du cylindre à soupape dont je parlerai plus loin. Pour faire une pareille tarière de orn,60 et de 3 pouces de diainètre,i1 faut un morceau de fer plat de 6 pouces de large sur 6 lignes d'épaisseur. On soude à une des extrémités un ringard A ,fig. 22;
on fend, à l'aide de la tranche, les deux bords aa,bb; le premier sur toute la longueur, le second sur la moitié seulement, et même on peut s'en dispenser, parce que ce côté n'agit pas. Cette fente peut avoir 9 lignes à i pouce; on y introduit un morceau d'acier taillé d'avance en onglet; on fend de même l'extrémité a b sur 4 ou 5 pouces,
et, après y avoir introduit l'acier nécessaire, on soude bien les bords et on corroie le tout. On amincit ensuite ces mêmes bords; puis on coupe l'extrémité, qui doit former la mèche de la façon indiquée dans la fig. 15. Cette feuille ainsi préparée, il ne reste plus