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SUR L'AFFINAGE DE LA FONTE

PAR LA MÉTHODE ANGLAISE.

propose serait atteint plus complétement , et le se-

de la matière, qui est de nouveau abandonnée à elle-même jusqu'à ce que la fusion soit complète.

fonte grise et on serait dispensé de le re-

le ringard. Il pousse ce dernier vers le fond

nettoyage , comme l'entretien du

raient beaucoup plus simples. On pourrait moule'faire ce dernier, qui ne serait plus mouillé, en bonne

vêtir intérieurement d'une couche d'argile, souvent assez épaisse, qui souille toujours beaucoup la partie du fine-métal qui se trouve à son contact. Lorsque le métal est suffisamment refroidi par le courant d'eau, le maître finenr et ses aides le

sortent du moule en deux ou trois fragmens.

Aussitôt après, le premier aide, chargé spécialement du moule, enlève les scories et répand quelques pelletées d'argile siliceuse; cette argile, avec l'eau qu'il ajoute,forme une pâte liquide dont il cou-

vre toute la surface du moule, afin d'empêcher J'adhérence du fine-métal. 11 s'occupe ensuite de sécher les parties humides avec du coke embrasé ou des scories chaudes, et il balaye le moule afin qu'il soit tout prêt à recevoir la coulée.

Après 25 à 3o minutes de vent, le maître fi-. neur sonde avec le ringard, pour voir si la fonte est tombée dans le foyer. 11 soulève les parties non fondues devant le vent des tuyères, et, s'il

le juge convenable, il fait sortir en partie les

scories qui ont servi à préparer le bain de fusion. Les tuyères, d'obscures ou peu claires qu'elles étaient avant que la masse fondue n'eût atteint le fond du creuset, deviennent brillantes il faut alors avoir soin de les dégager complétement, afin que tout le vent lancé puisse entrer dans le

foyer pendant le reste de l'opération. Ordinairement, après la sortie des scories, le deuxième aide ajoute un ou deux paniers de coke au-dessus

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Alors, au bout de 20 à 25 minutes, le maître fineur commence à travailler dans le foyer avec du foyer dans toutes les directions; il soulève les

parties solidifiées qui peuvent adhérer au bottom, et, par la liquidité et la chaleur des scories, il juge de la marche de l'opération.

Quand la fusion des matières est complète, le maître fineur est averti que l'opération s'avance , lorsqu'en sondant dans les différentes parties du fourneau (car l'affinage est plus avancé dans certains points que dans d'autres), il s'aper-

çoit que les scories qui adhèrent à son ringard, au lieu de devenir noires presqu'instantanément, comme cela a lieu tant que l'affinage est encore éloigné de sa fin, persistent au contraire à la couleur rouge-cerise pendant quelques instans.

redouble d'attention, sonde les différens points du fourneau, et enfin , lorsque les scories parfaitement ilanchesibnt l'oeil sur le ringard, c'està dire qu'elles se solidifient d'abord en globules arrondis et refondent quelques secondes après, en

tournant sur le ringard, (c'est là le grand secret des 'Meurs) , il se prépare de suite à faire la coulée. Pour cela r, il frappe, aussi bas que , le tampon d'argile qui bouche la coulée; il l'ouvre d'abord légèrement et bientôt le métal commence à couler; l'ouvrier

possible

suivant que les premières portions de fine-métal lancent plus ou moins d'étincelles en l'air, presse ou retarde avec son ringard la sortie des matières en fusion. Si la portée est bien faite, le fine-métal coule