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Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)

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SUR L'AFFINAGE DE LA FONTE

nous avons fait deux analyses. Il résulte de là, qu'il est essentiel de n'ajouter, dans les opérations subséquentes, que les scories qui sortent après la coulée, et de rejeter comme trop impures celles qui coulent pendant le travail et surtout au commencement. Les deux analyses représentées en C ont été obtenues sur des mélanges de scories recueillies à

toutes les époques de l'affinage et par un bon travail. Elles représentent, selon nous, la composition moyenne des scories qui se forment habituellement dans le travail des fineries, et don-

nent pour le rapport de la silice à l'oxide de

fer, 2,.; c'est-à-dire que ioo de silice, pour se trans-

former en scories ordinaires, exigent 222 de pro-

toxide de fer qui correspondent à 171 f de fer métallique. Ce résultat suffit pour montrer combien il est important d'éviter que la fonte ne soit souillée de sable ou de matières argileuses quel-conques.

On peut remarquer que la quantité de soufre contenu dans les scories est en général très-faible, comparativement à celle qui existe toujours dans le fine-métal, avec lequel on les a obtenues. Ne pourrait-on pas conclure, sachant d'ailleurs corn-bien le sulfure de fer ordinaire est facilement dé-composé par l'action oxidante des fourneaux à réverbère, que le vent violent des fineries est peu propre à oxider le soufre. Il n'en est pas ainsi du silicium et surtout du phosphore, comme l'a déjà observé M. Berthier pour les scories de forges. ordinaires; ces deux substances sont, au contraire, facilement oxidées et entraînées dans les scories. Nous avons cherché à établir comment agis-

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PAR LA MÉTHODE ANGLAISE.

saient les différentes substances que nous avons

ajoutées dans le travail des fineries , soit pou r diminuer le déchet, soit pour faciliter l'épuration de la fonte soumise à l'affinage. Afin d'avoir des ré-

sultats comparables, nous avons fait travailler une même qualité de fonte dans les différentes opérations où nous avons recueilli les produits dont nous allons rapporter la composition. D/

Ft 0°54 0466

2715 6020 0115 0275 0337

0067 0394 3125 4865 o335 1153 oo65

9904

0004

9932

Cf

Soufre Acide phosphorique. Silice.

.

Protoxide de fer

Protoxide dc manganèse Chaux. Magnésie.

Soufre. Acide phosphorique. Silice.

Protoxide de fer. Protoxide de manganèse Chaux Magnésie.

0031 0411

0°34°6.2°3

0066 0452

_07o

25842303

0072 03316808

4730

01100

12

286o 5406 1069 oo6o 0071

49°0

0260

oo43 0.48°

2900 0 0503870

1031

1108

116 8 0%54° 3

0130 10010

9899

9886

9981

C' représente la moyenne des deux analyses C

du premier tableau. Les scories qui ont donné ces résultats proviennent de l'affinage , sans addition, d'une fonte blanche grenue et ayant déja éprouvé un commencement d'affinage, dans le haut-fourneau. Les laitiers qui l'accompagnaient étaient noirs, ce qui annonçait une surcharge en minerai. La production jour-