Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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ANALYSES
o,o3 de bismuth et le reste en arsenic sans soufre. M. Berzelius ayant trouvé du soufre dans tillons qu'il a examinés ; il paraît qu'illes échany en a plusieurs variétés. Ce minéral se distingue de l'arsenic pur par sa grande Combustibilité. fois il a été embrasé par le grillage , lorsqu'une à brûler jusqu'à la fin, après qu'on il continue l'a retiré du feu, et lors même qu'on le met au contact d'un
corps froid. M. Fischer a constaté la même
propriété dans les alliages artificiels d'arsenic et de bismuth, et il a reconnu qu'il de de bismuth pour communiquer cettesuffit grande combustibilité à l'arsenic.
36. Notice sur les PLOMB
CARBONATES blancs et noirs ; par M. J. Fournet , directeur des mines de Pont-Gibaud, département du Puyde-Dôme. (Ami. de l'Auvergne.) Il résulte de la position que les minerais de plomb carbonaté affectent dans les filons, qu'ils sont le produit de l'altération des galènes par tion graduée des agens atmosphériques. En l'aceffet, ils ne se rencontrent guères que dans les parties pouries, fendillées, drusiques et perméables aux eaux; ces présomptions sont confirmées lange des sulfates avec les carbonates et par le mésurtout par celui des carbonates noirs avec les carbonates blancs, qui a lieu quelquefois de telle c'est le carbonate noir qui se trouve manière, que sous forme de nuage dans l'intérieur d'un cristal de carbonate blanc. Ce n'est donc pas généralement le contact d'une matière sulfureuse qui blanc pour l'amener à l'état a altéré le carbonate carbonate noir, puis à celui de galène, comme de on Je suppose dans
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
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les traités de minéralogie, car clans ce cas la surface du cristal aurait dû être altérée avant l'intérieur. lieu, les galènes étant ordinairenient argentifères, on conçoit facilement que le
sulfure d'argent a dû nécessairement résister davantage à l'oxidation que celui de plomb,
en sorte que si l'on démontre que la masse principale de la substance noire qui colore ces carbonates est du sulfure d'argent, on aura établi aussi rigoureusement que possible que c'est réellement à l'altération successive des galènes que sont dus les carbonates de plomb. J'ai donc fait une série d'essais sur les carbonates de diverses localités, de gisemens très-variés et cristallisés, en niasse ou terreux, de laquelle il résulte Que les carbonates de plomb blancs sont presque sans traces d'argent 2°. Que les carbonates noirs et surtout leur résidu insoluble dans l'acide acétique, sont trèsargentifères ;
3°. Que la portion soluble des carbonates noirs est presque sans traces d'argent comme les carbonates blancs 40. Enfin que les galènes sont de richesse généralement moindre que le résidu insoluble dans l'acide acétique des carbonates noirs de même localité. On n'a rencontré d'exception à cette règle que le carbonate blanc de Chéronies, examiné par M. Berthier, dans lequel l'argent était dans un état de solubilité complète dans l'acide acétique, ce qui ne prouve autre chose, sinon que ce dernier minerai a subi le plus haut degré d'altération, au