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DU CANTAL.

,GROUPE

monstrative du soulèvement que le groupe-dn Cantal a éprouvé. Ce lambeau, actuellement isolé, a évidemment fait partie d'une nappe originairement beaucoup plus étendue dont les basaltes qui avoisinent les burons du Can talon et de Sonniette faisaient également partie. En ce point, tout l'ensemble du système plonge, à l'est, sousuit angle de plus de 12°. Aussi les nappes basaltiques dont le plomb forme un outlyer7 ne se présentent - elles qu'à un niveau absolu beau-

coup plus bas. Leur plongement à l'est devient moins rapide à mesure qu'on avance dans cette direction; avant les dégradations qui ont

façonné et isolé le plomb du Cantal , leur profil devait approcher beaucoup de la courbure de la chaînette ou de celle de la chaîne d'un pont suspendu , depuis son point d'attache jusqu'à celui où elle devient horizontale. La forme générale du sol est encore à peu près la même vers le nord-est. Dans la direction de Murat, les montagnes s'abaissent très-vite, et les cimes cessent promptement de dépasser la région des champs de seigle.

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plus grande cependant que celle des fonds de vallées dans lesquels se sont arrêtés les torrens de

laves du Puy-de-Dôme et, du Vivarais; car une vallée inclinée de 4" s'abaisserait de 7oo"'. dans l'espace d'un myriamètre. Dans le segment du Cantal, compris entre les vallées de Mandailles et de Vie, segment qui est fort étroit, l'inclinaison des assises est également assez constante, mais la surface est plus dégradée, et le profil général est par suite moins rectiligne. Pour achever de prendre une idée exacte de la

disposition des différentes assises du massif du Cantal, suivant une série de surfaces coniques 'concentriques , il faut les suivre dans les différentes

vallées qui prennent naissance dans les brèches que présente la grande enceinte circulaire

vallées dont les flancs abruptes sont le prolongement des escarpemens de ces mêmes brè-

et dont il est bien probable que la première origine est due comme celle de la pluches ,

part de ces brèches à un déchirement des nappes trachytiques et basaltiques. Indépendamment des vallées qui sortent de la

Il reste encore quelque chose de cette même

grande dépression centrale, il y en a aussi un

disposition dans la direction du nord. Les assises

certain nombre d'autres qui prennent naissance en dehors de cette cavité,. sur les plateaux incli-

trachytiques qui constituent la cime du Puyde-Marie plongent au nord- d'environ. io°; mais les assises basaltiques du Suc de Roux et des pâturages qui s'abaissent doucement vers Trizac et Riom-les-montagnes n'ont qu'une inclinaison uniforme vers le nord d'environ 4.. Sur les deux flancs de la vallée du Mars, et entre cette vallée et celle de la Jourdanne, l'inclinaison est également -uniforme et d'environ 4.. inclinaison assez petite en elle-même, mais bien

Différence

nés vers l'extérieur. Quelques-unes. de ces vallées, beaucoup moins profondes que les autres ne

leéne,erélerossvioaill.

sont probablement que de simples sillons dus à

décrd-eme ent.

f action érosive des eaux,.; elles ne soi pas aussi régulièrement dirigées suivant des arêtes du cône. Les deux plus considérables des vallées qu'on peut appeler de déchirement , sont celles oit cou Vallées de lent la J ourdanne et le CeP, qui reçoivent presque déchirement.

.toutes les eaux qui tombent dans la grande dé37.