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CANTAL.

GPOUIS

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lement. Outre ce dérangement dans la stratitication du terrain tertiaire, ordinairement si régulier dans cette partie de la France, on voit encore des

tible a été descendue à Mandailles et brûlée par un maréchal (1). Ces masses de calcaire enclavées, au milieu

fragm en s plus ou moins considérables (souvent de

du terrain trachytique , sont par trop consi-

4o à 5o pieds de diamètre) entièrement enclavés., dans le conglomérat trachytique; ces fragmens sont nombreux près de Giou. On en retrouve dans quelques points fort élevés de cette vallée ,nota niment près de Tiesac, dans l'escarpement dela rive

dérables pour être considérées comme de vastes

galets appartenant à un terrain de transport; leur intercalation dans le conglomérat trachytique qui les enveloppe de tous côtés, nous indique que le terrain tertiaire a été fortement

droi te, un peu à l'ouest de ce village (s). MM. Mur-.

ehison et Lyell ont observé des fragmens de silex d'eau douce, près du point culminant de la route d'Aurillac à Murat au N. de la Chaze.

paraît que dans le haut de la vallée de Man-

dailles il existe également des masses du terrain tertiaire enclavées dans le trachyte; nous n'en avons pas observé personnellement, mais le guide qui nous a conduit de Ma ndailles au col de Cabre,. nous a assuré qu'on a trouvé du combustible fos-

sile (probablement du lignite ) au milieu des pentes et des escarpemens successifs de conglomérats trachytiques qui forment, la base orientale du Puy-Chavaroche. Une charge de ce combus-

(1) Nous renverrons pour plus de détails sur cette pénétration du terrain trachytique dans le terrain tertiaire, au mémoire intitulé Sur les rapports des terrains tertiaires et des terrains volcaniques de l' Auvergne que l'un de nous a publié dans les Annales des Mines He. série, t. Vil, (voyez la page 345 et suivantes, et la coupe, PI. 12); et au mémoire sur les Dépôts lacustres tertiaires du Cantal, et leurs rapports avec les roches primordiales et volcaniques , par AIN. C. Lyell et R.-I. ,Murchison. (Annales des Sciences natunlles , t, 18; page 172.)

bouleversé par l'arrivée au jour des trachytes et de leur tuf; cette disposition nous montre combien sont légères et trompeusesles ressemblances

accidentelles que présentent ces tufs avec ceux qui se forment sous nos yeux sur les flancs des vol-

cans brûlons et dont les dépôts , qui couvrent aujourd'hui les ruines d'Herculanum et de Pom-

peia, offrent un exemple célèbre. Cette différence ajoute une nouvelle force aux autres motifs qui empêchent de voir dans le Cantal un cratère ordinaire dégradé.

ti rséciriurpteoonnts L'apparition d es trachy tes du Cantal n 'a pas,,La eu heu d'un seul jet. Leur production doit avoiréténorrLeuses continué pendant une époque assez longue, à enet successives. juger par la répétition des assises. Elle s'est prolongée encore long-temps après la formation des

(1) M. Bouillet cite dans son Itinéraire minéralogique et historique de Clermont-Ferrand à Aurillac, page "57, avec ce qui un fait qui a peut-être quelques rapports distance du Cantal Il existe, dit-il , à peu de précède absolument vertide sable et de gravier » des couches M. Amédée considérable. » cales sur un épaisseur les I3urot , dans l'ouvragc qu'il vient de publier sur donne France centrale , terrains volcaniques' de la beaucoup de détails intéressans sur ces conglomérats très-inclinés.