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DU CANTAL.

GROUPE

partie démantelées présentent une disposition correspondante. De ce côté la section méridienne des assises relevées est sensiblement courbe et ap.. proche de la forme de la chaînette beaucoup plus que de la ligne droite, et quoique près du plomb la crête circulaire soit plus élevée que dans tout le reste

du contour, l'inclinaison étant en même temps beaucoup plus forte près de la crête, le niveau des montagnes s'abaisse d'abord beaucoup plus rapidement et la région des patinages fait place beaucoup plus vite à celle des champs cultivés. Nous avons montré, dans la première partie de ce mémoire, que l'hypothèse d'un soulève' ment circulaire à laquelle nous sommes conduits

pour expliquer comment le Cantal a pris son relief actuel est assez simple pour qu'il soit pos-

sible de la soumettre au contrôle de quelques calculs numériques. Nous ne pouvons donc terminer l'aperçu que nous venons de donner de la structure de ce groupe de montagnes, sans examiner jusqu'à quel point les traces de déchirement que présente sa surface répondent soit par

leur quantité absolue, soit par l'effet qu'elles produisent sur la figure du massif comparativement avec ce qui s'observe dans d'autres massifs auxquels on est porté à attribuer une origine semblable, soit même par l'influence qu'elles paraissent avoir eues sur les formes de différentes parties du groupe, à l'hypothèse d'un soulèvement en rapport par son étendue et sa quantité avec les données de l'observation. Nous ferons d'abord abstraction de la dissem-

blance que nous venons de signaler entre les diverses sections méridiennes du système. Nous supposons que de toutes parts les nappes basal--

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tiques se relèvent uniformément du contour à peu

près circulaire de l'espace soulevé vers la crête

du cirque central. Les villages de Giou et de Sairtt-Bonnet-les-Salers sont situés à peu près sur la circonférence de l'espace que le soulèvement a

affecté. Leur distance moyenne au fond du Vacher, qui occupe le milieu de la masse phonolitique centrale, est d'environ 22,000 mèt. Nous auons donc pour le Cantal R=22,000 mèt. L'angle sous lequel se relèvent les nappes basaltiques qui constituent les plateaux que coupe la vallée du Mars

et ceux qui avoisinent le Puy -Violent , paraît à l'oeil d'une constance remarquable; et des mesures directes, mais qui ne peuvent être considérées que comme approximatives, me l'ont fait évaluer à 4 à 5° Il paraît cependant que, malgré cette apparente uniformité, la pente diminue à mesure qu'on approche de la circonférence extérieure, et que, même de ce côté, la section méridienne du système est une Courbe légèrement concave; car la hauteur du Puy-Violent, qui est de 1575 mèt., ne surpasse que de 775 mèt. la hauteur moyenne du terrain sur lequel s'élève le Cantal, hauteur qu'on peut évaluer à 800 mètres, et en divisant cette différence de hauteur par i 2,000 mètres,dista nce duPuy-Violent à la circonférence du groupe, on trouve =o,o65

pour la tangente de l'angle d'inclinaison, ce qui

ne donne que 30 42' pour la valeur moyenne de cette même inclinaison, que nous avons dési-

gnée par O. Nous aurons donc pour le Cantal. 3' 42', tan. 0 o,o65. Le contour de la cavité centrale n'en pas aussi exactement circulaire qu'il le parait à l'oeil , lorsqu'on l'observe du Puy-de-Gnou, ses rayons ne sont pas tous

égaux , mais la distance Tome III i833.

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