Annales des Mines (1832, série 3, volume 3)
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GROUPE
DES MONTS DORE.
entre la surface primitive et le point où cette même verticale serait rencontrée par la sur-
Conformément à ce que nous a indiqué la discussion générale à laquelle nous nous sommes livrés dans l'Introduction , ceux des secteurs du
face -supérieure des assises soulevées, supposée prolongée régulièrement ; or, on trouve pour le Cantal H = R tang G = 22,000' o,o65 1420et pour le Mont-Dore : H = R tang G = 84o.om X 0,142 = 1195-
D'après cela, la formule -(1) donne pour la valeur approchée dela somme des fissures produites par le soulèvement dans la surface supérieure du
Cantal,
S=
g H = 3,171,000 et dans celle du Mont-Dore, S
H' = 2,224,500 m. c.
La somme relative au Cantal est environ une fois et demie aussi grande que celle relative au Mont-Dore ; mais, la surface du cône du Cantal étant en même temps plus de six fois plus grande que cel le du cône du Mont7Dore, on voit que, toutes
choses égales, ce dernier devait, après le soulève-
ment, se trouver, proportion gardée, quatre fois aussi crevassé que le premier. Les flancs du Cantal présentent en effet, près de sa circonférence extérieure, beaucoup plus de plateaux unis et continus
que ceux du Mont-Dore, et si la différence entre les deux groupes de montagnes n'est pas aussi tranchée que l'indique le résulat du calcul, on peut l'at-
tribuer, sans invraisemblance, à la plus grande prédominance, dans le groupe du Cantal, des conglomérats qui sont beaucoup plus susceptibles que les masses solides de trachyte d'être minés et entraînés par l'action des eaux torrentielles.
Mont-Dore, où les assises trachytiques sont le plus fortement inclinées, sont en même temps, toutes choses égales, les plus dégradés. C'est vers le N. et le N.-0., où l'inclinaison est la moindre, qne se présentent les esearpemens les plus continus et les mieux conservés.
L'application de la formule (4) nous donne,
pour le rapport de la somme originaire des fractures, mesurées sur une circonférence située à égale distance de la base et du sommet du cône de soulèvement du Mont-Dore , au développement total de cette circonférence (0,142)2= 0,01012.
Ce résultat, que nous avons déjà présenté à la fin de l'introduction, place le cône du Mont-Dore entre celui de Ténériffe et celui de Palma, sous le rapport de la manière dont, par suite du soulèvement, il se sera trouvé ouvert à l'action des agens atmosphériques. Il devait donc être plus dégradé que celui de Ténériffe, et, eu égard à l'influence du
climat que nous avons indiquée en parlant du Cantal, et à la grande inclinaison des assises relevées, dans quelques parties du contour, on conçoit que dans certains points il peut être plus dégradé même que le cône de Palma. L'observation confirme cet aperçu. Dans les parties situées vers le sud, et qui sont les plus inclinées, le cône du Mont-Dore est beaucoup plus dégradé que celui de Palma ; dans les parties situées au N. et au N.-0, sa surface est moins déchirée que celle du cône de Palma ne l'est par les Barancos, et il