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TRAITEMENT DES AISTRICRS

DANS LES USINES DE FREYBERG.

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rend les produits de ces fontes fort impurs; on sait aussi que la vente des litharges for-

léable; 3e enfin, que les pyrites grillées ne donnent pas de bons résultats.

mées avec des plombs aigres est peu avantageuse.

abstrichs diverses proportions de chaux ; mais on

Il était donc tout naturel de chercher à obtenir du métal suffisamment pur par un traitement convenable des abstrichs ; il fallait, par un procédé

économique, opérer sur les abstrichs mêmes, puisque les tentatives faites jusqu'ici pour affiner le plomb qu'on en retire à l'ordinaire, n'ont point eu de succès. Les premiers essais relatifs aux .traitemens des abstrichs ont 'été faits eh petit dans des creusets brasqués.

er. On a réduit l'abstrich simplement avec du charbon ; on en a obtenu 88 p. Io° de plomb malléable et d'un grain fin. 2e..Les abStrichs réduits en présence (let jusqu'à 4

p. ioo de scories de forge,. ont rendu 8,5p. Io° de plomb aigre; les scories de ces essais étaient d'une couleur jaunatre ; en mettant plus de scories de

forge, depuis 4,5 jusqu'à 15 p. ioo d'abstrichs on a obtenu 87,5 de plomb peu malléable, et des scories noires.

3e. Avec addition de 5 p. ioo de limaille de fer, on a obtenu 81 p. 100 de plomb à grain fin;

avec io p. 100 de limaille, On a eu la même quantité de plomb, mais .pur et malléable. 4.. Avec 5 à io p. ioo de pyrites de fer forte-

tement grillées, on a eu 87,5 p. ioo de plomb

aigre et cassant.

11 résulte de ces essais, i °. que l'addition des scories

de forge n'est avantageuse que dans le cas où elles

renferment beaucoup de protoxide de fer; 2° que la limaille-de fer employée dans la proportion de

10 p. ioo fait obtenir 87 p. Io° de plomb niai-

D'autres essais ont été faits en ajoutant aux n'en a rien obtenu de satisfaisant; et , comme l'addition du fer métallique serait trop dispendieuse en grand , on a dû renoncer à son emploi.

Dans le courant de l'année 1829, on a en-

trepris beaucoup d'essais en grand pour purifier le plomb aigre produit par la fonte des abstrichs

on espérait qu'en le tenant en .fusion pendant long-temps, les matières étrangères, dont la pesanteur spécifique est différente de celle du plomb,

s'en sépareraient facilement. Ces essais donnèrent du plomb très-pur et malléable ; mais ce procédé, fort simple en apparence, présentait beaucoup de difficultés dans la pratique : de plus,

les frais de cette purification furent plus considérables qu'on ne l'avait cru, et l'on dut l'abandonner. Alors on cessa de tirer parti des abstrichs , et il s'en accumula des masses trèsconsidérables dont le traitement devint , par suite, un objet fort important ; on reprit donc les essais ; et comme ceux qui ont conduit à un procédé très - satisfaisant , ne peuvent être sans intérêt pour la science métallurgique, je vais en donner les- principaux détails. Il y avait lieu de croire que si le plomb d'abstrich était maintenu liquide, pendant un certain temps,

dans un fourneau de coupelle , exposé au vent d'une machine soufflante, l'antimoine et l'arsenic, qui le rendent impur, s'oxideraient et se volatiliseraient, au moins en grande partie , peut-être en totalité.