Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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SUR LES SULFURES
MÉTALLIQUES.
cis et d'un intérêt plus général. J'ai entrepris ce
sorte qu'à l'aide de légères abstractions on peut compter sur des résultats très-précis.
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travail en cherchant, toutefois, autant que le sujet le comportait , à expliquer divers faits métallurgiques qui s'y rattachent, et me bornant pour le moment aux seuls métaux usuels dont les sulfures peuvent se rencontrer dans les fourneaux.
Dès les premières expériences, on est frappé d'une difficulté qui nuit beaucoup au dosage des produits; elle provient de ce que les métaux ont généralement la propriété de s'imbiber des divers sulfures en contact avec eux ou réciproquement, et cela en proportions variées suivant que la liquation peut s'effectuer avec plus ou moins de facilité. Celle-ci est influencée elle-même par plusieurs causes, comme, par exemple, par la masse des corps, par leur fusibilité et leur fluidité. relative , leur faculté à rester plus ou, moins long-
temps en fusion, leur adhérence mécanique, leur capillarité , leur pesanteur spécifique, et enfin leur tendance à former des sous-sulfures métalliques, généralement peu stables, mais qui existent quelquefois dans certaines circonstances dont nous verrons des exemples.
Un autre effet vient encore compliquer ces résultats, c'est la vaporisation qui a lieu, soit sur les sulfures, soit sur leurs composais, et qui en se portant surtout sur le soufre tend à altérer la composition et la proportion des produits.
Cependant, malgré ces principes d'erreur, les produits que l'on obtient sont encore assez approximatifs pour être calculables avec certitude, et les formules chimiques servent alors à rectifier les variations provenant des causes énoncées, en
Dans ce mémoire les métaux seront traités chacun clans l'ordre suivant lequel l'un désulfure l'autre en commençant par celui qui manifeste la plus forte affinité pour le soufre. La série qui en résulte diffère complétement de l'ordre d'oxidabilité, et cette divergence donne lieu
à des phénomènes variés quand il y a complication par suite des actions simultanées de 1' oxigène et du soufre; nous en verrons plusieurs exemples
qui serviront à démontrer combien il est essentiel de tenir compte de la présence de tous les agens, si l'on veut s'expliquer ce qui se passe dans les opérations métallurgiques.
1. Sulfure de cuivre. Le cuivre parait être un des métaux dont l'affinité pour le soufre est la plus forte ; il l'emporte
même sur le fer, car d'après les recherches de M. Berthier (Atm. des mines, tome i"., 2e série), on ne peut pas extraire la plus petite portion de métal du cuivre pyriteux par les carbonates allialins et par le fer métallique. De mon côté j'ai chauffé au creuset brasqué , à 15o pyr. , le mélange suivant : Sulfure de cuivre.. CuS i at. at. Fer métallique. . . Fe
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duquel devait résulter d'une part du proto-sulfine de {r, Fe S2, et de l'autre, du cuivre métallique si la décomposition eût été possible. Le culot pesait 13,25.
il était composé, 1°. d'une matte cassante,