Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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SUR LA CONDUITE DES FOURNEAUX
appliquée à une roue hydraulique, ayant io pieds. de diamètre et r o pieds de large. Deux manivelles font mouvoir à l'aide de leviers
les deux pistons de la machine soufflante. Les cylindres sont à double 'effet. Les pistons ont 4 pieds de diamètre et la course de la tige est de 3 pieds 6. pouces,
Cette machine est estimée de la force de 24
chevaux , dont 2 pour monter les minerais et les
charbons au gueulard, et 22 pour la soufflerie.
En 1828, on chargeait au gueulard 2.00 kil. coke provenant des ,mines de houille de Rive-de-
Gier ; 75 kil. de minerai en grain de la liante-. Saône et too kil, de celui de la Voulte (Ardèche); enfin 75 kil. castine. Le coke était cassé en morceaux ordinaires avant d'être chargé au gueulard et passé à une -
grille pour séparer le fraisil. On faisait de 16 à 18 ehargemens par poste de. 8 heures, ou de 5o à 52 par jour. .Le vent était introduit par deux tuyères à eau. Les bases avaient 2 1 lignes de diamètre au com-
A L'AIR CHAUD..
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exacts; toutefois je ferai remarquer que jusqu'à ce jour il y a eu peu de variation. Dans le dernier fondage, la moyenne, pour la consommation -du combustible, a été de 270. Si on remontait à l'origine de l'établissement, en 1820, on trouve jusqu'à 183o que le chiffre du combustible est de 3o9. Passons maintenant à la description de l'appareil à chauffer l'air du haut-fourneau. Des tuyaux en fonte de 9 pouces de diamètre sont placés à la hauteur de im.5 au-dessus de l'aire du fourneau , autour de la masse, ayant une longueur de 75 pieds de développement. On a établi
une maçonnerie enebriques autour de ces tuyaux, laissant un vide pour le passage de la flamme et du gaz. On a construit un four à réverbère près du régulateur et deux autres près des tuyères. Ces trois fourneaux sont tellement espacés , que
l'air qui traverse ces 75 pieds de tuyaux doit
avoir la même température vers chacune des deux tuyères. D'après cette légère esquisse, on sent que chaque emplacement d'usine doit présenter des
mencement du fondag,e, mais on augmentait successivement ce diamètre au fur et a mesure
variations pour les dispositions de ces tuyaux autour de la masse des fourneaux, en raison des
On produisait avec les chargemens précités 35oo 'di. de fonte grise, douce et bonne pour les moulages. On aurait pu produire davantage avec des fontes destinées seulement pour faire du fèr. La dépense totale du combustible, depuis la mise en feu jusqu'à la mise hors, était de 275 kil. pour too ki I. fonte, et la pression du vent de 3
rondelle de fer, avec des vis et des écrous. Après la pose, on bat extérieurement les rondelles pour empêcher toute fuite d'air. On a placé aussi quelques compensateurs. Ce
que le fourneau s'agrandissait dans le bas , et souvent à la mise hors ii était porté à 3o lignes.
pouces 6 lignes. J'ai donné les chiffres de 1828 qui étaient très-
espaces disponibles pour développer l'appareil. Les tuyaux employés à Vienne ont 5 pieds de longueur et 9 lignes d'épaisseur. Ils sont à brides.
Les brides sont mi-polies et réunies par une
sont des tuyaux à emboîtement, l'un ayant un bout male et l'autre un bout femelle; on les a
tournés et forés de manière à ce qu'ils s'emboîtent