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Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)

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FONTE DES MINERAIS DE FER, ETC.

ÉLÉMENS De Cristallographie.

graphite, ne présente presque aucune différence avec la fonte n°. i. En général, la fonte de Sou mboul est peu compacte, niais très-propre au moulage des ouvrages unis, parce qu'elle est généralement Etendre.

La quantité de la fonte coulée varie d'après, le nombre des charges et la quantité de minerai

Par M. GUSTAVE ROSE. '( Extrait par M. V. REGNAULT , élève ingénieur des mines.)

dont chacune se compose. En outre, la différence

du produit eu fonte des charges est: en raison de la richesse en métal du minerai de chacune. C'est de là qu'il arrive parfois que, de deux charges égales, la plus considérable donne de la fonte en moindre quantité que l'autre charge. La plus grande coulée qui ait ai lieu pendant que j'étais à Soumboul, s'éleva à 115 ponds de fonte, qui furent fournis par 36o ponds de Mi-. lierai en 24 charges.

Pendant tout le temps de mon :séjour dans: l'établissement, depuis le février jusqu'au mai, il y a été fondu 23.192 ponds de fer de limon, quantité de minerai dont on a obtenu 6.899 ponds -de fonte; ce qui Fait, par conséquent, plus de 29 pour cent ; on y a employé 328 sajènes cubes de bois; d'où il

est facile de déduire que pour obtenir ioo ponds

de fonte, il a, fallu 32L,6 de minerai et 4,7 sajènes cubes de bois; ou bien que pour ,.a'.voir i000 kilog. de .fonte , il a .fallti 3.216 kilou,. de minerai, et. 277..c:,83 de bois.

Or, il résulte .des calculs de M. Knaiiff, que mèt. cub. de bois de rend o5..,2o , ,de. sorte que la consommation pin'de l'usine de Sournboni s'élève à de charbon pour loo kilog: de fonte.

M. Gustave Rose a publié récemment des élémens de cristallographie qu'il présente comme la première partie d'un traité complet de minéralogie qu'il espère publier dans peu de temps. L'auteur y considère les formes cristallines rapportées à des axes, et il classe ces formes d'après le mode de disposition de leurs faces par rapport à ces axes.

Dans chaque forme simple, il existe certaines lignes qui passent par le centre de figure, et par rapport auxquelles les faces sont disposées symétriquement. Ces lignes sont appelées axes. Ainsi, dans l'hexaèdre, les lignes qui joignent deux à deux les angles opposés sont des axes, et il .y a quatre de ces axes : mais, dans cette figure, il existe encore d'autres lignes que l'on doit regarder comme des axes; ce sont celles qui joignent deux à deux les angles de deux faces opposées., et celles qui unissent deux à deux les points milieux de deux arêtes opposées : il y a trois axes de la première espèce et six de la seconde. Deux axes sont dits semblables ou de même espèce quand ils joignent ou des angles égaux ou les points milieux de faces ou d'arêtes égales. Ils