Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)

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e.EMENS

Notes.

Le Pyrop est généralement considéré comme un grenat, cependant il forme ici un genre particulier. Voici sur quelles raisons est fondée cette séparation. D'abord les observations de M. Zippe ont fait voir que la forme cristalline du Pyrop n'était pas un dodécaèdre, comme celle du grenat, mais un hexaèdre, forme qui ne se présente que rarement dans le grenat, et qui s'y trouve toujours subordonnée. D'un autre côté, le Pyrop se distingue du grenat en ce qu'il renferme du chrôme. Or, si ce chrôme est à l'état d'oxide vert, les analyses de MM. Trachmeister et Kobell font voir qu'il est impossible d'appliquer au Py-

rop la formule du grenat. Si , au contraire, ce

chrôme est à l'état d'oxide brun, il faudrait, pour pouvoir appliquer la formule, regarder

l'oxide brun de chrôme comme isomorphe avec la magnésie et l'oxidule de fer; ce qui ne peut avoir lieu, en admettant la formule atomique ordinaire de cet oxide. La Cancrinite n'a été rencontrée jusqu'à présent qu'opaque, mais présentant cependant 6 plans de clivage bien distincts. D'après les observations de M. Bose, ces plans de. clivage forment entre eux des angles de 1200 et sont parallèles aux faces du dodécaèdre. Cette structure, ainsi que la couleur bleue du minéral avait fait penser que la Cancrinite n'était autre chose que la lazulite. Mais des recherches récentes, faites par M. Hofmann, ont fait voir que la Cancrinite ne renfermait pas d'acide sulfurique, qu'elle était par conséquent tout-à-fait distincte de la lazulite.

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bE CRISTALLOGRAPHIE.

L'analyse, ayant donné une perte de 5 pour Io°, n'a -pu servir à établir de formule chimique. D'après les analyses de M. H. Rose le Fahlerz renferme des quantités très - variables d'ardu gent, souvent même il n'en renferme pas du cuitout ; mais l'argent est alors remplacé par vre. La formule qu'il a donnée pour le Fahlerz nt

non argentifère, es

-1

2 -éid

dans la-

, h remplace , quelle h" remplace ( (t, ). Cette formule s'applique également au Fahlerz argentifère, en admettant l'isomor-

phisme du sulfure de cuivre Cu et du sulfure d'argent Ag, supposition qui exigerait que l'on divisât para le poids de l'atome d'argent. Or, cette supposition ne paraît pas justifiée par les formes cristallines des sulfures de cuivre et d'argent qui se rapportent à 2 systèmes cristallins différens. D'un autre côté, M. Mitscherlich a observé que le sulfure de cuivre, obtenu directement par la fusion du cuivre avec le soufre, présentait la même composition

chimique que le sulfure naturel, et affectait la forme cristalline du sulfure d'argent. M. G. Rose a obtenu cette même cristallisation en fondant le sulfure de cuivre naturel dans un four à porce-

laine . Enfin M. II. Bose a observé de ces cristaux très-développés dans la fabrique de produits chimiques de Neudorf, près de Vienne. Un échan-

tillon du sulfure de cuivre argentifère, trouvé dans la collection de Berlin, mais malheureusement imparfaitement cristallisé, a donné, pour

ceux de ses angles que ron a pu mesurer, des valeurs qui s'accordent très- bien avec celles des angles du sulfure de cuivre. Tous ces caractères