Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)

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EU:MENS

semblent démontrer l'isomorphisme du sulfure de cuivre et du sulfure d'argent, mais ils. ne suffisent pas pour cela, et la question restera indécise jusqu'à ce que de nouvelles observations viennent la décider.

Jusqu'à présent on n'a pas observé dans le nickelglanz et dans le nickelspiesglanzerz les formes du pyritoèdre, comme dans le kobaltglanz : cela tient probablement à la rareté de ce minéral cristallisé car l'identité parfaite des autres formes, des plans de clivage et de la composition chimique, ne permettent pas de douter de l'isomorphisme de ces deux substances.

D'après les analyses de M. Turner, la

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Ilausmannite est composée de i Mn + i n, elle a par conséquent la même composition que foxide de fer magnétique. Ces oxidés sont d'ailleurs isomorphes ; de sorte qu'il est bien étonnant que ces deux minéraux n'affectent pas la même forme cristalline. Cependant les mesures de M. Haidinger ne permettent pas de douter de la différence de leurs formes. Cela tient-il à ce que la Hausmannite n'a pas la composition chimique qu'on lui attribue ordinairement, ou cela tient-il à ce que la combinaison È R peut affecter en effet 2 formes différentes, comme on en a déjà observé plusieurs exemples ? On a compris dans le Wernerite, la Scapolite et la Méionite, à cause de l'identité complète des formes cristallines, quoique les analyses de la Méionite, faites par MM. L. Gmelin et Stromeyer, aient donné des résultats un peu différens de ceux fournis par l'analyse de la Scapolite, par M. Hartwall. La formule qui est dans le ta-

DE CRISTALLOGRAPHIE.

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bleau et celle de M. Hartwall. 11 résulte des

analyses de ce dernier que la soude et la chaux sont Isomorphes : ce que l'on n'avait pas encore constaté jusqu'à présent. Au contraire , le sulfate de soude, ou Thénardtite, ne paraît pas isomorphe avec l'anhydrite, et les analyses de la Méso-

type, faites par Gehlen et Fucus, montrent

bien que la chaux et la soude peuvent .se remplacer; mais que, dans ce cas, la quantité d'eau contenue varie , de telle sorte, qu'on est obligé d'adat. eau est isomormettre que t at. chaux dernière supposition phe avec i at. soude. Cette de tellement forcé, qu'on ne peut a quelque chose l'admettre sans preuves plus convaincantes, et il paraît plus probable d'attribuer les petites variations dans la quantité d'eau contenue dans les différentes mésotypes, à. de légères erreurs faites dans les analyses , et de regarder la soude ct la chaux comme isomorphes ; d'autant plus que les différences entre les formes cristallines du sulfate de soude et de l'A.nhydri te peuvent s'expliquer par un phénomène de dimorphisme. Cet isomorphisme de la soude et de la chaux n'a d'ailleurs été kidmis dans cette table que dans quelques cas particuliers. Les recherches récentes faites par M. Mitscherlich, montrent que la Davyne a non-seulement les mêmes angles que la Néphéline , mais encore une composition chimique presque parfaitement semblable; elle n'en diffère que par de

petites quantités de chlore et de chaux; elle ne renferme d'ailleurs pas d'eau, comme MM. Monticelli et Covelli l'avaient admis. En admettant que le chlore soit combiné avec la chaux, le reste de la composition de la Davyne est exactement.