Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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ÉLÉmENs 214 le même que la composition de la Néphéline. Ces deux minéraux ont été réunis dans un même genre, mais on en a £ormé deux espèces à cause du chlorure de calcium contenu dans la Davyne D'après M. Mitscherlich, la Covellini te et la Beudan Lite, décrites par MM. Monticelli et Covelli , doivent
être réunies à la Néphéline.
(8) Dans les Chabasites non-seulement la soude
et la chaux, mais encore la soude et la potasse semblent se remplacer; c'est pour cela que ces 3 substances ont été réunies, entre parenthèses, dans la formule. L'isomorphisme de la soude et de la chaux s'est déjà présenté dans le -Wernerite ( note 6), et reçoit par-la une nouvelle confirmation ; quoique l'on puisse toujours objecter que c'est la chaux, combinée avec une certaine quantité d'eau, qui est isomorphe avec la soude. Quant Ù l'isomorphisme de la potasse et de la chaux, M. Mitscherlich y est arrivé dans une autre circonstance; il a fait voir que le nitrate de potasse et le nitrate de soude s'accordent avec l'arragonite et le spath calcaire non -seulement pour leurs formes, à l'exception de quelques légères variations clans les angles, qui sont ordinaires dans les substances isomorphes ; mais encore pour la disposition de leurs plans de clivage. D'un autre côté, l'Arragonite et le spath calcaire ont des formes cristallines différentes, mais des compositions chimiques semblables, de sorte qu'il pourrait bien se faire que le nitrate de potasse puisse entrer dans le spath calcaire ou dans le nitrate de soude, et que le nitrate de soude puisse entrer dans l'Arragonite ou dans le nitrate de potasse, ce qui prouverait encore Pisomorphisme-de la potasse et de la soude. Il est vrai ,que cette concor-
DE CRISTALLOGRAPHIE.
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dance de formes des nitrates de potasse et de
soude avec l'Arragon i te et le spath calcaire ne peut
être expliqué dans l'état actuel de la science, sans
avoir recours à de nouvelles hypothèses. Il est bon cependant (l'être averti sur ce fait , comme sur beaucoup d'autres, parce qu'il peut conduire à de nouvelles découvertes.
(9) D'après M. Berzelius, la Lévyne aurait la même composition chimique que la Cbabasite , mais M. Haidinger a fait voir que les angles de la Lévyne sont tellement différens de ceux de la
Chabasite qu'il est tout-à-fait impossible de réunir ces deux minéraux. II paraît probable, d'après cela, que le minéral , analysé par M. Berzelius, était une Chabasi te et non une Lévyne. (io) La formule chimique, donnée à l'Alunite, .est celle que M. Berzelius avait regardée comme
la véritable, d'après les analyses de M. Cordier, mais elle n'a pas été adoptée par ce chimiste dans la seconde édition de son ouvrage sur le chalumeau; c'est pourquoi elle a été marquée dans le tableau par un point d'interrogation. (fil Le sulfure d'antimoine et l'Orpiment sont regardés ici comme isomorphes> quoique jusqu'à présent on n'ait pu trouver de cristaux d'orpiment assez bien développés pour pouvoir proponcer sur ce fait; on a pu voir seulement que leurs plans de clivage s'accordaient avec ceux du premier minéral. Mais on sait, par l'analyse de diverses substances qui renferment du sulfure d'antimoine et de l'orpiment , que ces deux substances se remplacent en toutes proportions ;. de sorte que leur isomorphisme est au moins trèsprobable. (12) D'après M. Phillips, les cristaux de la