Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)

2 2 G

iq auge dans un creuset ordinaire ; il s'oxide du métal qui se dissout dans le sel jusqu'à ce qu'il

reste le sulfure Pb S qui n'est plus attaqué. Je l'ai obtenu plus directement encore, en fondant ensemble at. de gralène.

at. de plomb.

.

. .

.

.

.

.

29,91 25,89

227 'sent() par Zn S, aussi dois-je le dire, Bredberg n'admet qu'avec doute les sulfures doubles où il entre constitué ainsi : pour moi, rien jusqu'à préMÉTALLIQUES.

SUR LES SULFURES

55,80 I

et en prenant les précautions nécessaires pour éviter la vaporisation, comme en opérant dans une cornue dont le bec plonge dans l'eau. Le produit est homogène, lamellaire, très. faiblement ductile ou plutôt moins fragile que la

galène et susceptible de se laisser couper, mais la portion entaillée finit par se casser.. Comme ce composé se rencontre quelquefois dans les traitemens métallurgiques, il a été étudié par divers chimistes, notamment par MM. Puvis, Berthier et Bredberg.Le premier l'a considéré sous le rapport du rôle qu'il peut jouer dans le traitement de la galène au réverbère; le second sous celui de la coupellation de ce même sulfure, et le dernier a eu égard à sa présence dans les mattes. il est inutile de revenir ici sur les deux pre-

mières questions, je me bornerai donc à faire

quelques observations sur cette dernière. Suivant les observations récentes de ce chimiste, les mattes seraient en général des composés en proportions

définies de sulfure de fer Fe S' et des sous-sulfures de plomb Pb S, de zinc Zn S, et de :cuivre Cu S.; il n'y a aucun doute relativement à l'existence de la combinaison du sulfure de cuivre Cu S, car ce métal à haute température n'admet qu'un atome de soufre; mais il n'en est pas de même pour les deux autres. D'abord on ne connaît jusqu'à présent aucun sulfure de zinc, repré-

sent ne m'a paru autoriser cette supposition, et même tous les sulfures doubles de fer et de zinc que j'ai déjà cités dans ce mémoire y sont absolument contraires; le déchet variable qui s'observe s'expliquant naturellement par la décomposition du sulfure de zinc en présence du charbon. Reste donc à examiner si le sulfure de plomb

Pb S est susceptible de cette combinaison ; mes expériences me font tirer une conclusion opposée en effet, dans celle où j'ai fait agir le fer métallique, dans la proportion d'un atome contre deux

atomes de galène, j'ai trouvé une matte composée exactement de Fe S2 I at

i0,80 14,95 at Pb S2 L'expérience ayant donné

25,40

Dans celles que j'ai faites à l'occasion de mes recherches sur la vaporisation du plomb en présence de divers sulfures, j'ai trouvé pareillement la matte composée de Fe S

I at

Pb S' î

10,80

at 19,94 L'expérience ayant donné

30,74 30,95

Ces résultats sont trop concordans pour qu'ils puissent être combattus, et par conséquent pour pouvoir y admettre un sous-sulfure de plomb. J'ignore encore comment Bredberg a obtenu les résultats qu'il mentionne ; si toutefois ce n'est pas par des essais directs, mais en se bornant à l'analyse des 'nattes obtenues dans les fonderies, il est une raison bien simple à donner à l'existence de 15.