Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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MÉTALLIQUES.
SUR LES SULFURES
Argent métallique.... at... 27,03... Sulfure d'antimoine. i at... 22,16...
I 1
7`, at...
4o,54 at... 22,16
Totaux 49,19 Il s'est formé des culots métalliques 15,00. D'où matte 34,19.
62,70 29,00 33,70
Totaux.... 4,19
62,70
La matte provenant du premier mélange était noire en masse, mais sa poussière était rouge sombre et le culot d'un blanc tirant un peu au bleu, lamellaire, cassant et se détachait , du reste, nettement dela matte. La formule Ag +Sb S3 du premier mélange devient ici
Culot.
Ag
Matte. S2-1---; Sb S3),
qui donne en nombres Alliage
Sb. jsIg
.
.
.
'3'51} 18 S8 88 i8, 5,37 114575;i
49,17
30,29
A la vérité, le culot réel est trop faible comparativement au culot calculé; cette circonstance n'est due qu'à une imparfaite liquation qui a déterminé de l'argent métallique à rester uni à la matte; aussi, traitée au creuset brasqué , elle m'a donné un poids plus fort que celui qu'indiquait le calcul, comme on a pu le voir à l'essai de décomposition déjà mentionné du sulfure double d'argent et d'antimoine, pour lequel on a fait
usage de celle-ci. Le second mélange a produit un culot métallique absolument semblable au précédent, mais
la matte était rouge sombre et sa poussière d'un beau rouge ; si l'argent eût été susceptible de désulfurer complétement le sulfure d'antimoine, il n'aurait pas dû rester d'alliage ni dans l'un ni dans l'autre cas , les mélanges étant tels qu'il y avait suffisamment de soufre présent pour opérer la
sulfuration complète de l'argent. La formule correspondante au produit, du dernier essai est Culot.
Matte.
(Sb S3-1 3 Ag S2) -1- (3 Ag-1-2Sb), Alliage
Matte
/
2Sb
3 Ag
8,06 20,27
28,33
2 Sb S. 3 As sz.
11'08 23,28
34,36
.
62,,jo
Le culot aurait donc la même composition que
le précédent. Il est irréductible ultérieurement
i500pyr. par une haute température, et, chauffé à au creuset brasqué, je n'ai pas eu d'autre déchet que celui qu'on peut ranger dans la classe des pertes acciden telles, ou autrement, la vaporisation est si faible qu'on ne peut l'apprécier avec certitude. La matie est un véritable argent rouge dont elle possède tous les caractères physiques; en sorte que, si l'on pouvait conserver encore quelques doutes sur la nature si long-temps problématique de cette belle espèce minérale, ce mode de formation suffirait pour les lever; elle s'obtiendrait encore sans aucun doute, plus directement, en unissant par la fusion les deux sulfures en proportion convenable. La production de cette combinaison avait déjà fortement travaillé l'imagination des anciens chimistes, qui, faute de moyens analytiques