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SUR LE GISEMENT

contemporaine; et d'ailleurs, d'après la manière dont ce calcaire se trouve au milieu des argiles ferrugineuses, il est impossible de séparer ces deux formations. L'existence de ce calcaire est ici fort importante; '

car, quoique je n'y aie point trouvé de fossiles, sa ressemblance complète avec certains calcaires d'eau douce, dont l'âge est déterminé d'une manière à peu près positive, servira avec d'autres analogies à fixer l'époque à laquelle se sont formés les minerais en grains qui nous occupent.

Ce calcaire ne se trouve pas partout où il

existe du minerai de fer; il ne4'ecouvre les argiles

ferrugineuses que dans certains endroits; cette circonstance s'explique, au reste, d'une manière toute naturelle; on pourrait d'abord dire que ce calcaire a été entraîné par les courans diluviens, qui , comme je le montrerai plus bas, ont laissé dans la vallée de l'Aubois des traces de leur pas-. sage, et il est possible en effet qu'ils aient emporté certaines parties de ce calcaire; mais, sans avoir, recours à cette explication on conçoit très-bien qu'à l'époque où se formaient les minerais de fer,, les eaux, au fond desquelles ce dépôt avait lieu, pouvaient très-bien déposer du calcaire en certains points, tandis qu'en d'autres endroits elles déposaient des argiles; d'autant plus que, comme tout porte à le croire, leur profondeur était peu, considérable; au reste, cette diversité de terrains déposés simultanément est un caractère qui appartient à la formation à laquelle je rapporterai. les minerais de fer de la vallée de l'Aubois. Au-dessus du calcaire que je viens de décrire,

on trouve encore des argiles qui renferment du minerai de fer, du moins sur certains points; elles

DES MINERAIS DE FER.

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contiennent plus de fragrnens de quartz blanc que les inférieures, et le minerai qu'elles fournissent est, d'après le rapport des ouvriers, de moins bonne qualité que ce lui qui estfourni par l'argile inférieure. Les argiles ferrugineuses contiennent des quantités très -variables de minerai de fer ; les plus riches en renferment environ un tiers ; mais, la proportion est ordinairement moindre; on en exploite qui n'en renferment que 77>r , et quelquefois moins encore. Quant à l'épaisseur de la formation des argiles ferrugineuses et à la profondeur à laquelle elles

se trouvent, elles sont très variables; le minerai de fer se rencontre quelquefois à la sur-

face du sol, ou n'est recouvert que par une épaisseur peu considérable d'argile sableuse stérile ; d'autres fois , au contraire, on est obligé d'aller le

chercher à une profondeur de 5, 6 et 7 mètres.

J'ai long-temps cherché, mais sans succès , des fossiles dans ce terrain , j'ai seulement trouvé dans un tas de minerai de fer, une coquille qui parait être une modiole; mais elle est adhérente à un fragment de calcaire qui provient, sans nul doute, du terrain sur lequel repose la formation des minerais de fer, et ne peut, par conséquent, nullement servir à la détermination de l'âge de cette 'formation.

3°. Terrain diluvien. Sur la rive gauche de , près du village de Fontmorigny, on

l'Aubois

trouve des carrières où l'on exploite, pour sable, un dépôt composé de sable, de cailloux roulés et de quelques parties argileuses de peu d'étendue; ce dépôt, qui a une épaisseur assez considérable, est bien évidemment supérieur au terrain qui ren-