Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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NOUVELLES EXPRIENCES
douille garnie d un pinceau de 0m,002 de diamé-
tre, dont la pointe dépasse la douille
de om,00G
environ. Ce pinceau, convenablement alimenté d'encre
de Chine, trace, sur un plateau circulaire ce, une courbe dont les rayons vecteurs indiquent les flexions du ressort. Ce plateau est mobile autour d'un axe placé dans le prolongement de celui du boulon qui lie le ressort au traîneau. Cet axe en. fer est terminé par deux pivots coniques trèspetits, qui s'engagent, l'un supérieurement dans le boulon, l'autre inférieurement dans une vis de support f, munie d'un contre-écrou g qui l'empêche de se desserrer. Le plateau e e est en cuivre , parfaitement dressé au tour, et centré sur son
axe; sa surface reçoit, pour chaque expérience, une feuille de papier collée sur les bords.. Sous le plateau, parallèlement et sur le même, axe, est une poulie hh dont la gorge reçoit un fil très-fin et trèsflexible ii, qui, en l'enveloppant d'un tour entier, se fixe par une de ses extrémités à l'arrière des gîtes, et dont l'autre extrémité, passant sur une poulie placée sur le pla teau F F (PI. IH,fig. I et 2), est tendue par un poids léger, suffisant pour que le fil acquière une tension telle qu'il ne puisse glisser dans sa gorge.
D'après cette disposition, on conçoit que, quand le traîneau est mis en mouvement, Je plateau ce tourne, et que la vitesse de la circon-
férence de la gorge de sa poulie est la même que celle du traîneau ; de sorte qu'il y a, entre les espaces parcourus par le traîneau, et les angles décrits par le plateau, une relation constante facile à trouver. D'une autre part, le pinceau, dont le ressort est muni, trace sur le plateau une courbe
FROTTEMENT..
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du dont les rayons vecteurs indiquent les flexions courbe, en relevant cette ressort: par conséquent, de trouver la loi qui lie, les espaces il est facile parcourus par le traîneau, et les efforts auxquels il est soumis.
le D'après plusieurs vérifications directes sur accroisseressort, on s'est assuré qu'il prenait desefforts exermens de flexion proportionnels aux exact de et dans le rapport cés sur son anneau, depuis o jusqu'à oo kilog. , kilog. 00052 pour 'Afin d'être sûr qu'il conserverait sans altération exposé à le forcer, son élasticité, et- de n'être pas on a adapté à la patte qui le réunit au traîneau à ce qu'il. une griffe à 'deux branches qui s'oppose celle qui cortensiôn plus grande-que prenne une respond à 95 kilog., etron s'est assuré, dans toutes les expériences, que, malgré les secousses qtiil éprouvait, il n'a jamais contracté de courbure permanente : c'est ce qu'on vérifiait, au commencement de chaque essai, en traçant, sur le plateau, du le cercle correspondant à la flexion naturelle d'accrocher la corde à son anneau. ressort, avant, Le rayon de ce cercle s'est constamment trouvé égal à ou', o , sauf de très-petites variations dues lorsqu'on a enau retrait de la feuille de papier,
levé la feuille.
Pour déterminer la loi du mouvement du traîneau, M. Morin a employé la combinaison d'un mouvement uniforme connu, avec le mouvement dont il cherchait la loi. Sur l'axe en fer de la poulie H (PI. I17,_ fig. 3 et 4), est. fixé un manchon en bronze, offrant une embase assez large, contre laquelle vient s'appliquer un disque en cuivre a a de orn,35 de diamètre, exactement centré sur l'axe, Au moyen d'un écrou