Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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NOUVELLES EXPÉRIENCES
de pression b, on l'arrête sur cet axe. Les deux faces de ce plateau sont parfaitement dressées au
tour, ainsi que celle de l'embase, et leurs plans sont perpendiculaires à Faxe de la poulie. On applique sur ce disque une feuille de papier collée sur les bords. Parallèlement à ce disque, et sur le plateau FF, est monté un mouvement d'horlogerie qui a pour
moteur un ressort, malgré l'avantage qu'aurait présenté l'usage d'un poids, parce qu'on a pensé qu'il pouvait être employé dans différentes circonstances où l'on serait obligé de l'incliner. Le mécanisme, qui porte un volant régulateur à ailettes, est renfermé dans une boîte en cuivre ; il fait mouvoir un cercle de cuivre cc de om o7 de rayon, dont le plan est parallèle à celui du plateau a a : un style formé par un pinceau e, introduit dans une douille quise visse à volonté sur le cercle cc, est destiné à laisser sur le plateau une trace qui est un cercle lorsque la poulie est aurepos, mais qui, dans le cas du mouvement, est une courbe
qui représente la loi du mouvement. En effet, le style marchant avec une vitesse uniforme connue, on en déduira le temps, et la circonférence de la poulie ayant la même vitesse que le traîneau, ses angles de déplacement donneront les espaces. Il est indispensable que le plan du cercle décrit par la pointe du pinceau soit exactement parallèle à celui du disque a a : celui - ci étant invariable, c'est le premier qu'il faut incliner convenable-. ment. Voici comme on y parvient : le mécanisme entier est monté sur un plateau f, mobile entre des coulisses parallèles fixées au grand plateau F deux montans en fer g g reçoivent des tourillons mobiles qui s'adaptent à la boite du mouvement.
SUR LE FROTTEMENT.
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Ces deux n-iontans, liés par une bride inférieure,
reposent par deux pattes khi sur le plateau mobile f: chacune de ces pattes est maintenue à frottement sur le plateau par un boulon de pression. L'une des pattes h est percée d'un trou circulaire de même diamètre que le boulon qui la 4); l'autre h' porte une outraverse (Pl. verture allongée qui permet de donner au système des montans et au mouvement d'horlogerie un petit mouvement de rotation autour du centre h, afin d'amener le diamètre horizontal du cercle cc à être parallèle au plan du plateau. Pour qu'il en puisse être de même du diamètre vertical, il faut faire tourner la boite autour de ses tourillons horizontaux : c'est à quoi l'on parvient, à l'aide d'une vis k qui traverse le bas de la cage et s'engage dans un petit montant, en fer lié aux deux premiers. Un ressort à boudin , interposé entre le montant et la cage, oblige celle-ci à s'écarter par le bas autant que le permet la vis; de sorte qu'en la serrant ou en la desserrant on parvient à rendre le diamètre vertical du cercle décrit, parallèle au pian du disque a a. Le plan de ce cercle ayant deux diamètres parallèles au plan a ci, l'est aussi lui-même. Ce parallélisme obtenu, la vis I sert à imprimer un mouvement de translation à tout le système pour l'approcher ou l'éloigner du disque a , selon qu'il est nécessaire, pour produire ou faire
cesser le contact du pinceau avec la feuille destinée à recevoir sa trace.
Tout étant disposé pour une expérience, on met le style en contact avec le disque a a , puis
on biche le déclic qui permet d'arrêter ou de lais-
ser marcher à volonté le mécanisme. Alors le