Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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NOUVELLES EXTERIEA UES
Pinceau trace un cercle nommé cercle de départ. Lorsqu'au bout de quelque temps on s'est assuré que sa vitesse est réglée, on observe, avec une montre à demi-secondes mortes, de Bréguet, le temps employé à un certain nombre de révolutions. Cette observation préliminaire une fois faite, on donne le signal du départ, et le traîneau se mettant en mouvement, ainsi que le plateau a a , le pinceau trace sur ce dernier la courbe qui
donne la relation entre le temps et les espaces
parcourus. Dès que la caisse est arrivée au fond de
la fosse, l'axe de la poulie ne tourne plus qu'en vertu de son inertie, et s'arrête presque de suite. Le style recommence alors à tracer un cercle que l'on a nommé cercle d'arrivée. Cela fait, on arrête le mouvement d'horlogerie,. on le ramène en arrière à l'aide de la vis 1, on enlève le plateau aa, et l'on remplace la feuille
de papier qu'il portait par une autre, destinée à une nouvelle expérience. Les courbes, ainsi obtenues, sont d'une. netteté et d'une continuité parfaites. De nombreuses vérifications ont montré que la vitesse du style restait la même quand le plateau
de la poulie était en mouvement, et quand il
était immobile. On conçoit, en effet, que le pinceau doit exercer, sur le plateau, une action trop faible pour qu'il en résulte des dérangemens sensibles dans son mouvement. On vient de voir comment on disposait tout pour une expérience, et comment les courbes étaient obtenues, il s'agit maintenant de relever et de développer ces courbes.Prenons pour exemple la seconde expérience sur le frottement du chêne en mouvement sur du chêne sans enduit,
SUR LE FROTTEMENT.
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les libres des deux bois étant parallèles à l'axe du banc : la fig. 5, Pl. III, représente la courbe décrite par le style ; le cercle 0, 1, 2, 3, 4, 5 , 6 , 7, 8, 9, etc., est le cercle de départ. D'après l'observation préliminaire de la vitesse du style, ce cercle était décrit en 2" ; on l'a partagé en Io parties numérotées°, 1,2, 3, 4 , etc., à partir du point° qui a paru être celui de la séparation des deux courbes. Ace sujet, on remarquera que le traîneau partant de l'état de repos avec une vitesse nulle qui s'ac-
croît par degrés, la courbe que trace le pinceau, pendant le mouvement ,. est nécessairement tangente au cercle de départ. Le point de contact est l'origine du mouvement, mais il est difficile de le déterminer à priori. Ce n'est donc que par approximation que l'on prend à vue ce point O 'pour l'origine commune des temps, mais cela :h altère en rien la valeur des espaces parcourus, et n'apporte à celle des
temps qu'une erreur constante en plus ou en
moins : on verra plus loin le moyen de retrouver la véritable origine des temps. Il est facile de voir que la trace du pinceau doit être, dans toute sa course, comprise entre deux cercles concentriques à l'axe du disque ou de la
poulie, et toujours an cercle de départ, l'un en dehors, l'autre en dedans. L'axe de la poulie traversant le papier, le centre des cercles dont nous
venons de parler n'existe pas; il serait facile de le déterminer, mais l'instrument qui sert au relèvement a été construit de manière à donner le cercle concentrique à l'axe qui se trouve à l'intérieur de toutes les circonvolutions de la courbe ; de sorte qu'on peut supposer ce centre c connu. Si, de ce
point, on trace une série de cercles, passant par