Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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RECHERCHE ET EXPLOITATION
Au puits Becquey,, on a descendu, d'une seule fois, la travaillante,l'aspira nte et la première buse; mais après avoir eu soin d'assurer encore la liaison de ces trois pièces entre elles avec des cram-
pons ou agrafes. Or, voici comment on a procédé.
Après avoir établi les deux sommiers à mètre environ au-dessus du plafond de la galerie d'écou-
lement, et de telle sorte qu'ils entraient dans le terrain de iom,3o, on a disposé sur ces sommiers les deux chaînes destinées à suspendre la première colonne ; elles étaient faites avec du fer de 2 cen-
timètres de diamètre. La précaution à prendre c'est que les différens tours ne chevauchent pas les
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cernent dans le puits. Quand le point d'attache des colliers a eu dépassé les sommiers, on a fait. une halte pour assembler ceux-ci , au moyen de leurs claviers, avec les bouts libres des chaînes de
suspension. A dater de ce moment, la pompe s'est trouvée suspendue et on a continué à la descendre en rendant du câble et faisant simultanément couler les chaînes, et cela jusqu'à ce que son
extrémité supérieure fût arrivée à la hauteur des sommiers. Alors on a descendu, à l'aide de la, chèvre une paire de buses que l'on a ajustée sur la
première partie de la colonne; on a continué la descente, et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'aspirante eût atteint le fond du puits ; puis on a coupé le câble pour pouvoir procéder à la descente de la deuxième pompe.
uns sur les autres. D'ailleurs, la longueur de ces chaînes doit être calculée de manière que la pompe étant supposée descendue jusqu'au point le plus bas du niveau, il reste encore sur les soinmi ers un nombre de tours suffisans pour que leur frottement contre-balance le poids de la colonne.. D'un autre côté, on a pris deux autres bouts de chaîne dits .colliers , terminés par une fausse
Il est essentiel, pendant toute cette opération, de tenir toujours bouchée l'extrémité de la colonne, pour éviter qu'il ne tombe rien dans la pompe. Pour faire couler les chaînes, on frappe
en manière de noeud coulant, autour du cordon inférieur de la travaillante, avec cette précaution, que, la pompe étant supposée pendue sur les deux claviers , ceux-ci se trouvassent diamétralement
deux chaînes glissent toujours d'égale quantité pour que la colonne descende bien verticalement..
maille ou clavier, que l'on a passés successivement,
opposés (fig. 15 ).
Les choses étant ainsi préparées, on a amarré le câble de l'engin à la travaillante, au-dessous du
cordon dont il vient d'être question ; on l'a lié en outre à cette même pièce, vers son autre extrémité, au moyen d'une petite corde, et on a fait agir le cabestan, d'abord pour enlever la pompe de terre et ensuite pour la descendre doti-
suries mailles avec la paume de la main, en ayant
soin de relever les doigts autant que possible, sans quoi on courrait le risque de se les prendre dans les chaînons. Il faut faire en sorte que les
L'épuisement étant une fois mis en train à
mesure que le niveau de l'eau s'abaisse , on établit , tout contre les pompes, des chevrons dits guidonnages , afin que celles- ci ne puissent pas quitter leur position, si elles ont été descendues bien verticales, ou sinon,afin de les ramener dans cette position. Aussitôt que le fond est à découvert, les ouvriers se mettent à piocher sous les pompes pour