Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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CHAÎNES SANS FIN
du minerai et des vases, évaluée ci-dessus à 134o kilog., on trouve une somme de 1766 kilog. ,
tandis que la résistance de la chaîne il'. r est de 2400 : ainsi on peut employer dans ce cas la chaîne
1.
Si la distance de la poulie supérieure au rouleau inférieur est de 200 mètres, on pourra employer-la chaîne a°. 2; car 2oo mètres courans de cette chaîne pèsent 980 kilog. , qui, ajoutés à 1340 font 2320, nombre inférieur à 2800, qui exprime la charge que peut porter la chaîne 2. On trouvera de même que la chaîne n°. 3 conviendra, lorsque la distance de la poulie supérieure et du rouleau inférieur sera de 3oo mètres. Pour une distance de 35o mètres, la chaîne n°.4. devra être employée. Pour une distance de 400 mètres, il faut passer à la chaîne n°. 6.
Enfin, si la profondeur des puits dépassait 400 mètres, on ne gagnerait plus que peu de chose à augmenter le nombre des maillons, parce
qu'on augmente en même temps lé poids de- la chaîne que doivent supporter les chaînons supérieurs il faudrait donc alors continuer d'employer pour-des profondeurs supérieures la chaîne il'. 6, en diminuant le poids du minerai et des vases dont on chargerait la partie ascen:
dante.Ainsi , en admettant une longueur totale de 5oo mètres pour la moitié de la chaîne
sans lin, et prenant le numéro 6 , 5oo mètres pèseront 3755 kilogrammes. Le poids maximum dont les chaînons peuvent être char-
gés dans la pratique ne devant pas dépasser 4400 kilog. il faudra que le poids du minerai
élevé et dés vases suspendus à la partie ascendante
DE M. GALLE.
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de la chaîne ne dépasse pas 645 kilog. Dans le cas extrême que nous considérons, on pourrait encore suspendre 5oo kilog. de minerai à la chaîne,
en admettant que les vases et les crochets ne pèsent que 145 kilog. , ce qui peut être suffisant. On voit, au reste , que l'emploi de la chaîne sans fin est plus avantageux pour les puits dont la profondeur est au-dessous de 400 mètres que pour ceux qui sont plus profonds. Néanmoins, dans ce dernier cas, elle peut encore être substituée avec succès aux câbles en chanvre parce que la construction de la machine permet d'imprimer sans danger à la chaîne sans fin une vitesse supérieure à celle des câbles. Les ,fig. r et 2, Pl. VIII, représentent une Description malline projection horizontale, et une section verticale de cl? d'extraction. la machine &extraction , et de ses dépendances. Les mêmes lettres désignent, dans la coupe et le plan, les mêmes objets. A, A , etc., puits vertical : nous l'avons sup-
posé circulaire, et de 3 mètres de diamètre intérieur. B,B,B, demi-lune ou mur construit suivant une portion de cercle se .raccordant tangentiellement
aux murs longitudinaux C du hangar qui recouvre la machine. Ce mur est élevé de 2 à 3 mètres au-dessus du sol environnant MN, sur lequel on dépose les charbons extraits. D, D , D, pièces de bois transversales parallèles au plan de la poulie ondée P, P, et également distantes du diamètre du puits qui se trouve au-dessous de cette poulie. La face supérieure de ces pièces est au-dessous du plan de l'orifice du puits ; leurs extrémités sont emmuraillées dans le mur d'enceinte; leur distance est déterminée