Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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SUR LE GISEMENT
DES MINERAIS DE CUIVRE.
5° enfin, le calcaire qui forme le sommet de la colline d'Onein : il est jaune rougeâtre, tendre, à cassure un peu terreuse; il renferme beaucoup de coquilles en petits fragmens; et on y trouve, surtout dans les assises supérieures, des no-
compose paraît soit stratifiée. La substance qui la compose être, à peu près, de même nature que
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dules et des veines minces et peu suivies de
de silex : le calcaire est exploité comme pierre de taille. Les travaux de la mine de Chessy se sont développés à la jonction des terrains secondaires et
du terrain ancien , partie dans les premiers et partie dans le second. L'aphanite paraît au jour et forme en cet endroit une masse considérable, dans laquelle il n'y a pas de stratification distincte. C'est cette roche qui supporte le terrain secondaire, mais le plan de jonction est presque vertical, et toutes les couches de grès viennent s'y appuyer par leurs extrémités: Leur inclinaison moyenne est de 45°., elle diminue un peu en allant du mur au toit. Leur direction. est du nordest au sud-ouest. Les premières couches calcaires se
prolongent jusqu'auprès du terrain de transition,et recouvrent presque entièrement le terrain de grès, en sorte que celui-ci se termine en forme de coin (13I.IX,fig. 1). Le passage du grès à la formation jurassique est marqué par plusieurs couches minces d'argile, qui alternent, en stratification concordante, avec pareil nombre de couches, également minces, de calcaire.
Le terrain de grès ne repose pas immédiatement sur l'aphanite : il y a, entre deux,urie épaisseur moyenne de 20 mètres, presque entièrement
occupée par une roche d'un blanc grisâtre qui se divise en feuillets courts et épais, disposés si irrégulièrement qu'on ne peut pas dire qu'elle
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niais il s'y mêle un peu de mica, et une quantité variable de pyrite de fer disséminée en grains et en veinules. Les feuillets sont souvent séparés par des lames d'argile blanche, douce au toucher, sans cohésion , et ce fait est d'autant plus marqué qu'on se rapproche plus du grès; le plus souvent, la roche blanche se termine; même de ce côté, par un mélange d'argile et de fragmens de la roche même. Nous avons reconnu, au contraire, par diverses galeries, que, du côté du terrain de transition ,
elle passe peu à peu à l'aphanite. Elle
appartient donc à la même que celle-ci ; mais ses caractères indiquent qu'elle a subi dans quelques-
unes de ses parties, une désagrégation progressive, en allant du mur au toit. Après cette roche, vient encore, avant le grès, une veine presque verticale, de l'épaisseur de 2 à 4 mètres, composée
d'argile rougeàtre mêlée de fragmens anguleux de quartz et d'aphanite. Elle commence au jour, et nous avons cru reconnaître qu'elle se termine en coin dans la profondeur. Il est évident, d'après ses élémens et sa positon, qu'elle est de formation
plus moderne que le terrain sur lequel
elle repose, et qu'elle n'a pas pu se déposer en même temps que le grès dont elle croise toutes les couches. Nous croyons qu'elle est postérieure
à ce dernier terrain et à celui de calcaire, et
qu'elle n'a fait que remplir une fente ouverte par l'affaissement de leurs assises, tandis qu'elles étaient encore molles. Enfin, nous avons remarqué qu'aux affleuremens des couches de grès, et surtout des premières couches calcaires, il existe des dépôts