Annales des Mines (1833, série 3, volume 4)
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DANS LES USINES A FER.
EMPLOI DE L'AIR CHAUD
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2 , lorsqu'il était alimenté par du coke, donna une proportion beaucoup plus grande de fonte n°. i , après la substitution de la houille crue. En outre, la consommation en castine fut considérablement diminuée ; cette dernière circonstance tient probablement à ce que la température du fourneau devenant plus élevée, il n'est plus alors nécessaire d'ajouter une aussi grande quantité de fondant pour déterminer la vitrification de la gangue qui accompagne les minerais; c'est probablement aussi à cette augmentation de température que l'on doit attribuer la possibilité de rc.
substituer la houille au coke. Pour mieux faire juger de l'accroissement progressif des économies obtenues à l'usine de la Clyde,
dans les expériences que nous venons de citer,
nous allons indiquer, pour chacune d'elles, les différentes consommations qui ont eu lieu en houille et en castine.
En 1829, la combustion étant alimentée par de l'air froid : Houille.
1°. Pour la fusion, 3 tonnes tom], q. ton. de coke, correspondant à. . 6 i3 2'. Pour la machine soufflante.
Castine
En
183i ,
I
7
13
Io;
les fourneaux étant soufflés avec de
l'air chauffé à 45o. Fahr. (232°, 2 cent. ), on brûlait encore du coke pour la fusion du minerai La fonte il'. 2 est encore de la fonte douce, quelquefois cependant elle est destinée à la fabrication du fer.
Houille.
435
10. Pour la fusion, t. 18 q. ton. q. de coke, correspondant à. . 4 6 5 2°. P. l'appareil à chauffer l'air. 30. Pour la machine soufflante. 7
tonn,
g.
Castine.
En i833, au mois de juillet, la température de fair était élevée à 612° .Fahr.( 322°, 2 cent.) La fusion avait lieu seulement avec de la houille crue : Houille.
Castine.
1°. Pour la fusion 2.. Pour l'appareil à chauffer 3°. Pour la machine soufflante
tom, 2
g.
tcinn.
8
2
q.
19
i1
7
A cette dernière époque, l'emploi de l'air chaud
avait augmenté le rendement des fourneaux de
plus d'un tiers, et par suite avait apporté une grande économie dans la dépense en main-d'oeuvre. Enfin, la quantité de vent nécessaire pour l'alimentation des hauts-fourneaux, avait éprouvé aussi une diminution sensible; la machine soufflante
de la force de 70 chevaux, qui desservait en 1829 seulement trois hauts-fourneaux , est assez puissante maintenant pour en faire marcher quatre.
En comparant les résultats que nous venons d'indiquer, on reconnalt que l'économie du combustible est proportionnelle à la température à laquelle l'air est élevé. Quant à l'économie en ellemême, elle varie dans chaque usine suivant la nature du charbon , et avec les soins qu'on apporte à l'opération. Malgré la réussite complète de ces expériences, l'introduction de l'air chaud dans les usines à fer a éprouvé de grandes difficultés ; il a fallu vaincre non-seulement la puissance de l'habitude, mais